Les joueurs, qui fouleront mardi prochain la pelouse du Stade national du 11-Novembre, doivent sortir le match qu'il faut. A ce stade de la compétition, les erreurs se payent cash Khaled Ben Yahia négociera la prochaine sortie en Ligue des champions en homme averti : si les deux points perdus en championnat national mercredi dernier devant le Stade Tunisien peuvent être récupérés au milieu du parcours, chaque but marqué ou encaissé à ce stade avancé de la compétition de la C1 africaine sera déterminant que ce soit mardi prochain en demi-finale aller à Luanda ou le 23 octobre prochain à Radès. Les « Sang et Or » se déplacent aujourd'hui à Luanda, alors qu'ils restent sur un résultat mitigé. Ils étaient tenus en échec par le Stade Tunisien alors qu'ils avaient marqué les premiers et étaient en mesure d'ajouter un deuxième, voire un troisième but. Bref, les joueurs qui avaient foulé la pelouse du Stade olympique de Radès étaient en mesure de battre le Stade Tunisien, même si le onze de départ était composé essentiellement de doublures et de joueurs qui manquent de temps de jeu. Ce que Maher Besseghaier et compagnie doivent comprendre, c'est quand un footballeur professionnel endosse le maillot d'un grand club de la trempe de l'Espérance de Tunis, il est censé prêter main-forte à ses coéquipiers à tout moment. Et manquer de temps de jeu ne doit servir de prétexte à aucun des 14 joueurs alignés par Khaled Ben Yahia, mercredi dernier. Un mal pour un bien ? Les contre-performances ou même les semi-échecs, car le match nul concédé devant le Stade Tunisien en est quand on connaît la valeur intrinsèque des joueurs espérantistes, peuvent avoir un effet positif à une seule condition : entraîneur et joueurs en tirent les enseignements nécessaires. Pour Khaled Ben Yahia, la page du match du Stade Tunisien est tournée. Les seuls perdants dans l'affaire ce sont les joueurs qui n'ont pas su saisir la chance qui s'est présentée à eux. Et ils n'étaient pas tous mauvais. Bilel Mejri, Rami Jéridi, Iheb Mbarki, Ghailane Chaâlali et Wael Belarbi ont sorti chacun un match correct. Pour le reste, ils doivent tout simplement revoir leur copie. Tout à l'heure, staff technique et joueurs affréteront un vol spécial en direction de Luanda où ils affronteront mardi prochain Primeiro de Agosto en demi-finale aller de la C1 africaine (17h00 H.T). Khaled Ben Yahia et ses hommes ont pour mission de ramener un résultat positif de Luanda dans la perspective de faciliter leur tâche en prévision de la manche retour, le 23 octobre prochain à Radès. A Luanda, l'essentiel est de ne pas encaisser de buts. Garder les filets vierges est la mission première de Rami Jéridi et ses défenseurs. En cette année du centenaire, et nous ne le répéterons jamais, rien ne vaut une consécration en C1 africaine pour que la fête soit totale.