A Luanda, les «Sang et Or» doivent faire preuve d'un réalisme et d'une détermination sans faille face à un adversaire qui a affiché, jusque-là, une force de caractère et des ambitions claires pour aller loin dans cette édition de la C1 africaine. Tout à l'heure, sur la pelouse du Stade national du 11-Novembre, c'est une autre page de l'histoire de l'Espérance de Tunis en C1 africaine qui s'écrira. Tout le monde le sait, la Ligue des champions est le vœu le plus cher de tous les Espérantistes. Hamdi Meddeb, le président de l'EST, a dépensé des millions de dinars pour recruter les meilleurs joueurs de la place, que ce soit à l'échelle nationale ou continentale. Tous les entraîneurs recrutés ces sept dernières années avaient pour objectif suprême : remporter la Ligue des champions, un titre qui échappe à l'Espérance de Tunis depuis 2011. Et en cette année de centenaire, atteindre les demi-finales de la C1 africaine ne suffira pas. Car pour que la fête soit totale, rien ne vaut une consécration en Ligue des champions. La route du sacre passe par Luanda où la délégation «sang et or» se trouve depuis dimanche matin. Avant-hier, l'équipe a effectué une première séance d'entraînement en terre angolaise sur la pelouse «d'Estadio Dos Coque Iris», un stade qui se trouve à une dizaine de minutes du lieu de résidence de la délégation «sang et or» à Luanda. Cette première séance d'entraînement a eu lieu à l'heure du match, soit 17h00 (H.T). Hier après-midi a eu lieu la deuxième séance d'entraînement à l'heure du match et sur la pelouse du Stade national 11-Novembre qui abritera la demi-finale aller entre l'Espérance de Tunis et son hôte Primeiro de Agosto. Fraîcheur et détermination A Luanda, la concentration est de mise et ce n'est pas le dernier match nul concédé devant le Stade Tunisien, pour le compte de la 3e journée du championnat, qui perturbera le staff technique et les joueurs. Une page que Khaled Ben Yahia et ses joueurs ont tournée. Car ses joueurs et lui savent que la priorité du moment est la Champions League. Et ce n'est pas un hasard si le coach «sang et or» a ménagé ses joueurs-cadres lors de la dernière sortie du championnat face au Stade Tunisien. Franck Kom, Fousseiny Coulibaly, Sameh Derbali, Chamseddine Dhaouadi, Anis Badri, Youssef Belaïli et le capitaine Khalil Chammam ont débarqué frais physiquement à Luanda. Khaled Ben Yahia n'avait qu'à faire les ajustements tactiques durant les deux séances d'entraînement effectuées dans la capitale angolaise, Luanda. Tout à l'heure, le coach «sang et or» et les joueurs qu'il choisira pour fouler la pelouse du Stade national 11-Novembre savent qu'ils doivent mettre les bouchées doubles pour ramener un résultat positif en prévision de la manche retour, le 23 courant à Radès. Tout à l'heure, Rami Jéridi doit redoubler de vigilance pour préserver ses filets vierges. Quant à Youssef Belaïli et ses camarades de l'attaque, ils doivent mettre tout en œuvre pour mettre la balle dans les filets angolais. Jouer le tout pour le tout et pourquoi pas ramener une victoire de Luanda est la mission de Khaled Ben Yahia et ses hommes. Car la qualification pour la finale de la C1 africaine est une affaire d'hommes.