La stratégie du judo tunisien doit être repensée de fond en comble Le bilan du judo tunisien aux derniers championnats du monde 2018 à Baku fut en deça des attentes. En effet, les deux judokas Faïçal Jaballah et Nihel Cheikhrouhou ont été éliminés dès le 2e tour; cette double élimination était quelque peu attendue. La délégation tunisienne est donc rentrée bredouille. Outre Cheikhrouhou et Jaballah, deux autres judokas tunisiens Mariem Bjaoui et Abdelaziz Ben Ammar n'ont pas fait le poids. Echec prévisible Au bout du compte, c'était prévisible. Ce faisant, les derniers championnats d'Afrique ont été fatals à nos quatre représentants qui n'ont pas été à la hauteur dans ces mondiaux. Pris dans sa globalité, le bilan est loin du compte. L'optimisme récemment affiché du staff technique national a été fatal à nos judokas qui ont raté un rendez-vous important. Après cet échec, on peut dire que le judo tunisien est en crise du point de vue stratégie et résultats. On peut toutefois espérer rebondir lors des prochains jeux olympiques de 2020 à Tokyo. La situation de cette discipline olympique est plus que préoccupante. Il faut tout revoir de fond en comble. Skander Hachicha, ex-judoka mondial, sait que le très haut niveau est exigeant. Il faut inverser la tendance pour préparer une équipe compétitive pour les Jeux olympiques de 2024 à Paris. Depuis 2016, le judo tunisien n'a pas progressé. Il ne cesse de multiplier les échecs. Et ce ne sont pas les résultats du dernier Grand Prix, ou lors des derniers championnats d'Afrique qui vont nous donner de bonnes raisons d'espérer.