On se débat comme on peut... Les Cabistes, qui ont boudé les entraînements trois jours de suite, ont repris le chemin des stades mercredi dernier suite à l'intervention du gouverneur et du président de soutien, promettant d'apporter une contribution matérielle afin d'honorer les arriérés des joueurs. Le CAB ne peut plus continuer à courir derrière le dû des joueurs. Il possède une belle équipe solide et spectaculaire à la fois et capable de disputer les places d'honneur, voire un titre. Il y a, fort heureusement, des Bizertins qui sont de fervents supporters du club nordiste qui ont pris l'initiative de réunir des fonds pour venir au secours des «Jaune et Noir». Il y a lieu de citer le Dr Mohamed Salah Gharbi, ancien président lui-même du CAB, qui a payé, avec certains de ses collègues, les primes de la victoire contre la JSK. On a appris tout récemment qu'un homme d'affaires bizertin, résidant à l'étranger, a avancé une belle somme d'argent et promis d'aider davantage le club selon une source crédible. D'autres anciens présidents comme MM. Hamadi Baccouche et Saïd Lassoued sont en train de se rapprocher de plus en plus du CAB pendant ces moments de difficultés financières. Bref, c'est la mobilisation… Dans le même temps, Abdessalem Saïdani n'arrête pas d'exiger des subventions conséquentes des sociétés implantées dans la capitale du Nord et d'interpeller les autorités au niveau national. Le salut du sport tunisien en général et du football en particulier passe obligatoirement par une redistribution équitable des subventions de l'Etat aux clubs. La président du CAB ne sait pas manier la langue de bois. Il n'y va pas par 4 chemins. Tout est clair dans ses interventions.