Depuis l'annonce de la FTF, mercredi, les noms des candidats à la succession de Faouzi Benzarti ont commencé à circuler sur la toile. Le Belge Marc Wilmots, le Portugais Paulo Duarte, les Français Paul Le Guen et Alain Giresse sont sur les tablettes du bureau fédéral. Les responsables fédéraux n'ont pas tardé à trancher et c'est tant mieux pour la sélection nationale. Réuni avant-hier au lendemain de la défaite concédée en amical devant le Maroc, le bureau fédéral a décidé d'entamer la recherche d'un nouveau sélectionneur pour prendre en main l'équipe de Tunisie qui disputera au mois de juin 2019 la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations. Un rendez-vous qu'il ne faut surtout pas rater pour une sélection nationale classée première à l'échelle continentale par la Fifa. Le bureau fédéral, qui s'est dit soucieux d'assurer aux joueurs une bonne ambiance au sein du Club Tunisie, ce qui était d'ailleurs la raison évoquée pour expliquer le limogeage de Faouzi Benzarti le 20 octobre dernier, s'est vu dans l'obligation de trancher au plus vite quant à l'avenir de la sélection, notamment la composition du staff technique qui veillera à ses destinées lors des prochains mois. Sur les colonnes de notre journal de l'édition d'hier, nous avons sommé la FTF de trancher avant la fin de l'année afin que le nouveau staff technique désigné ait suffisamment de temps pour préparer le prochain rendez-vous continental. De grands noms circulent En se mettant à la recherche d'un nouveau sélectionneur, la FTF a visé grand. Sur ses tablettes, le Belge Marc Wilmots, le Portugais Paulo Duarte et les Français Paul Le Guen et Alain Giresse. Ex-sélectionneur de la Côte d'Ivoire, Marc Wilmots a l'expérience de l'Afrique. Selon la presse belge, Wilmots aurait exigé un salaire de 50.000 euros, alors que la FTF lui aurait proposé 40.000 euros. Parallèlement, la FTF se projette aussi sur Paulo Duarte. Ce dernier a l'avantage de connaître le football tunisien pour avoir entraîné le CSS en 2015. Jusqu'à lors, rien n'a filtré sur d'éventuelles négociations avec l'ancien entraîneur du CSS. Une chose est sûre, les responsables fédéraux visent grand et c'est une bonne chose pour la sélection nationale. Toutefois, le nouveau sélectionneur national, qui sera aux commandes dans les jours à venir, doit avoir pour objectif de remporter la prochaine CAN. Et qu'on ne vienne plus nous dire que nous avons fait une bonne CAN pour avoir atteint les huitièmes de finale. Pour le moment, c'est seulement le classement Fifa qui indique la suprématie de l'équipe de Tunisie sur le continent africain. Ce que nous attendons du nouveau sélectionneur national, c'est de viser le titre continental afin de traduire sur le terrain notre suprématie en Afrique qui ne figure actuellement que sur le classement de la Fifa. Cela est un vrai challenge que le nouveau sélectionneur doit relever.