Ligotés par la peur de perdre en cherchant à défendre plus qu'à attaquer, les hommes de Kaïs Zouaghi se sont contentés d'un nul qui est loin d'arranger leurs affaires Stade olympique de Gabès. Temps venteux. Pelouse moyenne. Assistance faible. Arb. Karim Khemiri. ASG : Debchi, Bouslimi, Ghouma, Chaouech, Saïdi, Khlij, Agrebi, Hedhli, Khalil Moulay (Mezni), Soula (Attia), Jerbi USM : Jrad, El Kout, Zdiri, Zouhair, Hichri, Arfaoui, Ragoubi (Ben Hassine), Kacem, H. Messaâdi, Kabou, Kouyaté L'arrivée des frères Zouaghi à la tête de l'ASG n'a pas résolu, semble-t-il, les problèmes épineux connus cette saison par Hafedh et ses coéquipiers. Avec six défaites, une victoire et un nul en 8 matches, les Gabésiens n'ont pas réussi et ne sont pas parvenus face à l'USM qui n'est pas, elle aussi, en meilleure posture, à mettre un terme à leur série noire et se sont contentés d'un petit match nul, résultat et manière, le deuxième depuis le démarrage du championnat. La peur de perdre a habité les 22 acteurs durant les 90 minutes de jeu et a largement influé sur leur rendement sur le terrain, les incitant à essayer de ne pas encaisser de but avant de penser et de chercher à en marquer. Résultat : deux gardiens de but, Debchi et Jrad, pratiquement au repos tout le long de la rencontre, hormis quelques petites alertes sans danger réel pour leur cage. Ce partage des points est plus un motif de satisfaction pour les visiteurs et le coach Lassaâd Dridi, qui rentrent d'un déplacement assez périlleux sans une défaite qui aurait remué le couteau dans la plaie après la partie arrêtée avec l'ESM à Monastir pour agression de l'arbitre assistant et qu'ils perdront à coup sûr après le verdict prévu demain par le bureau de la Ligue. Le «Carrelage» continue, lui, donc de décevoir son public qui le lui a fait savoir à la fin de la rencontre par des jets de projectiles et des critiques acerbes proférées contre les joueurs et le staff technique. Ghassen Marzouki et ses pairs n'y ont pas échappé eux aussi, portant sans doute une grosse part de responsabilité de ce piètre visage de l'ASG qui n'a rien à voir avec celui reluisant de la saison écoulée.