Une attrayante explication entre une Espérance imperturbable et un Club Sfaxien en état de grâce. Que de promesses ! La salle olympique de Radès abritera ce soir la huitième édition masculine de la supercoupe entre deux équipes aux atouts certains et aux valeurs confirmées : l'Espérance de Tunis, détentrice du doublé de la précédente saison, et le Club Sfaxien, finaliste du championnat national et de la coupe de Tunisie. C'est la première supercoupe rassemblant ces deux ténors du volley-ball, mais c'est aussi le deuxième face-à-face de la saison en cours après leur rencontre du 6 octobre à l'occasion de la journée inaugurale du championnat qui s'est achevée par la victoire de l'EST sur un score net. Les deux protagonistes ont eu le bonheur de remporter le trophée de la supercoupe. L'EST deux fois et le CSS une seule fois. Le décor est bien planté pour que les férus de volley-ball vivent une belle soirée avec un plateau de qualité, prometteur, incertain, et riche d'enseignements. Une victoire de l'une ou de l'autre des deux formations sera d'un grand apport moral comme il est important pour le reste de la compétition nationale, sachant que le rendez-vous d'aujourd'hui sera suivi d'un second samedi prochain à Sfax pour le compte de la première journée retour de la phase initiale. Les «Sang et Or» fonctionnent à merveille, leur manière d'évoluer et les schémas tactiques suffisamment élaborés importent peu par rapport à la solidarité, à la capacité de maîtriser les moments cruciaux, surtout en fin de set. L'EST vise haut et veut rafler tout dans une saison qui coïncide avec le centenaire du club. Un droit légitime pour une équipe qui a convenablement planifié ses objectifs et préparé ses affaires, et il n'y aura que la réussite qui la galvanise. Il s'agira tout à l'heure de confirmer la nette domination sur le plan national, mais aussi la suprématie face à l'adversaire du jour durant les cinq rencontres de la saison écoulée et celle actuelle. Dans le camp sfaxien, les choses ont beaucoup évolué. L'équipe a répondu sans tarder aux correctifs nécessaires après un début de championnat pas du tout convaincant. L'avènement de l'entraîneur allemand Peter a eu certainement son impact. Dès lors, le CSS a passé la vitesse supérieure pour réaliser six victoires successives avec un seul set raté. Le groupe est devenu complémentaire et homogène avec des remplaçants aussi valables que les titulaires. Les Clubistes de Sfax devront évoluer sans complexe. L'essentiel est d'y croire. Ils rêvent d'un exploit après une traversée de désert qui a duré cinq ans. Dix internationaux sur le parquet Sur le parquet, ont trouvera dix internationaux qui ont pris part au dernier Mondial. Cinq du camp espérantiste : Nabil Miladi, Ilyès Karamosli, Khaled Ben Slimène, Mohamed Ali Ben Othman et Amenallah Hmissi, et cinq du côté sfaxien: Omar Agrebi, Marouène M'rabet, Hakim Zouari, Ali Bangui et Anouer Taouerghi. Tous sont des acteurs spécialistes dans leur poste et au summum de leur art… On ne peut espérer des débats aussi relevés. Les précédentes éditions 1ère : 10/10/2003 à El Menzah : Saydia-COKélibia (3-2) 2e : 10/12/2005 à Sfax : CSSfaxien-COKélibia (3-1) 3e : 3/2/2007 à El Menzah : Etoile du Sahel-Espérance de Tunis (3-1) 4e : 26/4/2008 à Sidi Bou Saïd : Espérance de Tunis-COKélibia (3-0) 5e : 28/2/2009 à La Goulette : Espérance de Tunis-Etoile du Sahel (3-1) 6e : 20/3/2010 à Sidi Bou Saïd : Etoile du Sahel-CSSfaxien (3-1) 7e : 25/12/2017 à Radès : Etoile du Sahel-Espérance de Tunis (3-1)