Un programme satisfaisant, si l'on considère que, dans leur majorité, les joueurs évoluent à un très bon niveau, soit en France, soit en Roumanie et que l'osmose se fera entre des éléments habitués à jouer ensemble. A partir du 24 décembre, nous pourrions considérer que l'équipe nationale tunisienne sera prête à entamer la phase finale de sa préparation pour le Mondial qui aura lieu au Danemark. En effet, les joueurs opérant à l'étranger sont attendus pour cette date. Ils rejoindront leurs camarades en stage à Tunis. Le groupe, au complet, partira pour la Serbie, où il résidera les 28 et 30 décembre et il disputera dans la capitale serbe une rencontre amicale contre l'équipe locale. Un premier contact qui n'est nullement dénué d'intérêt. Il déterminera la forme des uns et des autres et fixera la stratégie future en fonction de la disponibilité psychique et physique des joueurs. De là, l'équipe rejoindra la Suisse où elle disputera un tournoi international à partir du 3 janvier. Il y aura bien entendu l'équipe helvétique, la Tunisie, le Japon et le Portugal. Ce sera le premier test véritable de mise au point, car une rencontre n'a rien à voir avec le rythme qu'impose un tournoi, qui semble quand même assez relevé. Les Suisses possèdent une très bonne équipe, le Japon n'est pas à négliger et le Portugal est sur une voie ascendante. Pour éviter la fatigue inutile, la délégation tunisienne ira en Allemagne à partir du 7 janvier au lieu de revenir en Tunisie. Elle rejoindra donc de là le Danemark, pour le Mondial où elle rencontrera la Norvège en ouverture le 11 janvier 2019. Un programme satisfaisant, si l'on considère que dans leur majorité, les joueurs évoluent à un très bon niveau, soit en France, soit en Roumanie et que l'osmose se fera entre des éléments habitués à jouer ensemble. Rien à voir avec la piètre préparation qui a été celle de l'équipe nationale féminine, cloîtrée à Tunis et qui n'a eu aucune possibilité de bien s'apprêter en prévision de chocs majeurs. Heureusement qu'on a trouvé des fonds pour conduire à bon port cette préparation, car le handball est une discipline dans laquelle la Tunisie figure parmi les nations les plus en vue. La participation des différentes sélections tunisiennes à un Mondial a évolué en dents de scie. Il y a eu le summum en 2005 en Tunisie, et puis des apparitions qui ne reflétaient nullement le niveau réel de notre handball. Cette fois-ci, sera-t-elle la bonne avec des joueurs qui semblent en pleine possession de leurs moyens et desquels nous viennent des informations assez positives ? C'est possible, mais à la condition, d'abord, de savoir gérer le groupe et que ce groupe se concentre sur les rencontres qu'il aura à disputer et oublie tout ce qui est marginal. En entamant, ensuite, le tournoi en pleine possession de ses moyens, ce qui n'a jamais été le cas lors des dernières confrontations à ce niveau. Le seul souci, actuellement, est bien la blessure de Bennour qui pourra sans doute être rétabli, avant le début de la compétition. Ce joueur, tactiquement, occupe une place importante au sein du dispositif et étant donné qu'il est toujours souhaitable de disposer de tous ses atouts dans ces compétitions de haut niveau mondial, le rôle de l'équipe médicale sera déterminant. Nous aurons bien entendu l'occasion de revenir sur ce Mondial.