« La séquence vidéo qui circulait dans les médias ne reflète aucunement le contenu de la discussion que j'ai eue avec Hafedh Caïd Essebsi», a indiqué le dirigeant du mouvement Le dirigeant au Mouvement Nida Tounès, Ridha Belhaj, a démenti hier tout différend qui l'oppose au directeur exécutif du Mouvement Nida Tounès, Hafedh Caïd Essebsi. « Il n'y a aucun différend qui m'oppose à Hafedh Caïd Essebsi», a-t-il affirmé en réaction à une séquence vidéo qui circulait dans les médias montrant le directeur exécutif, hors de lui, proférant des menaces contre Ridah Belhaj, alors qu'il quittait la conférence des comités régionaux du parti tenue avant-hier. « La séquence vidéo qui circulait dans les médias ne reflète aucunement le contenu de la discussion que j'ai eue avec Hafedh Caïd Essebsi», a-t-il indiqué, faisant remarquer que « Caïd Essebsi a quitté la salle juste après la fin du débat et que tout le monde cherche à assurer la réussite du congrès». Réunie avant hier, la conférence des comités régionaux a abouti à l'établissement du calendrier du congrès national prévu du 1er au 3 mars 2019, selon Belhaj. Le calendrier prévoit la distribution des cartes de membres du parti et l'élection des membres du congrès à l'échelle locale et régionale, a-t-il expliqué. Le Congrès national du parti est la dernière chance pour sauver Nida Tounès, a-t-il estimé. Le mouvement Nida Tounès a tenu dimanche, aux Berges du lac de Tunis, une conférence régionale axée sur les préparatifs de son prochain congrès électif, prévu les 2 et 3 mars 2019. Au cours de cette conférence, les participants ont examiné la feuille de route du congrès et les préparatifs des congrès locaux et de la base militante du parti, prévus du 1er au 3 février prochain, ainsi que les congrès régionaux prévus du 8 au 10 février. Le congrès du 2 mars 2019 sera placé sous le signe de « la réforme, du renouveau et du progrès», a indiqué à l'Agence TAP, Boujemaa Remili, l'un de fondateurs du parti. Remili n'a pas écarté un éventuel changement à la tête de la direction du parti, affirmant que « le congrès tranchera sur la question». « Les congressistes sauront élire la personne capable de diriger, que ce soit Hafedh Caïd Essebsi ou quelqu'un d'autre», a-t-il dit.