Les agents de la Caisse nationale de sécurité sociale sont passés mardi à l'action et ont observé une grève d'un jour en réaction à la non-promulgation du statut du personnel des trois caisses, en l'occurrence la Caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale (Cnrps), la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) et la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam), provoquant bien des peines aux affiliés qui ont été très consternés par cette grève, au demeurant jugée surprenante et qualifiée de néfaste pour la population. Le secrétaire général du syndicat de base des caisses de sécurité, Abderrazzek Zouaoui, à Silana a évoqué, à cet égard, la perte de patience des agents des trois caisses suite à la non-publication de leur statut, estimant que la grève a été un ultime recours pour inciter les autorités à mettre en place ce statut, d'autant plus qu'elle a été reportée, selon lui, à deux reprises, après quoi les employés des trois caisses ont décidé d'organiser une grève qui, il faut le reconnaître, a totalement paralysé les services publics de sécurité sociale. Partout dans le pays, plusieurs citoyens avaient effectué de longs trajets pour se rendre aux sièges des caisses, mais ils ont été surpris de trouver les portes et les guichets fermés sans qu'ils ne soient avertis de cette grève. Certains sont venus de Rouhia ou du Krib à plus de 40 km de Siliana, mais ils ont été contraints de rentrer chez eux sans avoir pu bénéficier des services pour lesquels ils s'étaient déplacés à la ville de Siliana, l'air dépités par ce débrayage des agents qui, nous a-t-on déclaré, ne va pas s'arrêter là, tant ils sont déterminés à poursuivre leur mouvement de protestation pour obtenir gain de cause ; et donc la promulgation de leur statut. J.T.