Les supporters sont inquiets ! La Chabiba s'enlise La dernière défaite face à l'ESS a provoqué un vent de scepticisme. Après la fin du match, les supporters, mécontents, ont contesté les choix du staff technique et ont réclamé le départ de l'entraîneur Mouelhi. Ils estiment que les Aghlabides n'ont pas affiché des signes pour la préparation de la nouvelle phase du championnat malgré la période de la trêve conçue pour rectifier le tir. Les joueurs manquaient de fraîcheur physique et l'ensemble a affiché des anomalies dans les différents compartiments du jeu. Dans un club comme la Chabiba, il en faut de peu pour que la situation de crise se déclenche. Sauf que le malaise actuel est non seulement parti pour durer mais pourrait ébranler le fragile édifice aghlabide dont les composantes pourraient partir avec l'eau du bain. Les puristes ont été nombreux à tirer assez tôt la sonnette d'alarme. Les responsables de la JSK n'ont vraisemblablement pas retenu les leçons du passé et le résultat est sans appel. Bref, la JSK a besoin de nettoyage! Le bureau directeur doit retrouver des solutions urgentes pour apaiser la colère des supporters. Mouelhi : partira, partira pas ? Cette situation alarmante de l'équipe aghlabide n'est que la continuité d'une précédente saison mal gérée. Depuis le début de la saison, la valse des entraîneurs à Kairouan n'a pas changé la situation inquiétante du groupe. Les Aghlabides ont besoin de faire preuve de responsabilité pour dépasser cette période de doute. Il est impératif de penser à laisser le staff technique travailler pour préparer le groupe aux deux prochaines rencontres face au CSHL et à l'USM. En revanche, des rumeurs circulent dans les milieux kairouanais annonçant le départ de Mouelhi et la recherche d'un autre technicien pour diriger la JSK. Pour leur part, les dirigeants n'ont pas infirmé cette rumeur. Les Aghlabides sont maintenant au fond du gouffre. Même si la phase retour ne fait que commencer, les dirigeants doivent réaménager la maison et penser à l'avenir d'un zeste de cartésianisme. Maintenant que la crise s'est amplifiée, il revient aux supporters, anciens dirigeants et aux proches du club de se montrer réalistes et de faire leur examen de conscience. Le bateau aghlabide est touché, c'est certain, mais encore loin d'être coulé. L'avenir dira si les Aghlabides ont la force de caractère suffisante pour renaître ou alors sombrer dans le doute !