L'entraîneur français a récupéré Balbouli et Ouedherfi en misant sur plus de discpline et d'autorité. Le nouvel entraîneur du CA Zvunka ne cesse de mettre sa touche sur tous les aspects de la vie quotidienne de l'équipe. Ferme, motivé, passionné et qui fait les choses dans les règles de l'art, Zvunka a mis son doigt sur le mal éternel de la première équipe: la discipline. Et par discipline, on vise le comportement général des joueurs dans et en dehors du terrain. Au passé, certains joueurs-cadres — surtout — ne fournissaient pas le maximum d'eux pour diverses raisons. Le manque de sérieux aux entraînements et la mauvaise hygiène de vie (à l'image de la majorité des footballeurs tunisiens), ce qui explique la baisse de régime et les diverses blessures musculaires. Sans oublier le relâchement général qui a touché l'équipe face à TPMazembe. La faute n'incombe pas uniquement aux joueurs, quoiqu'ils assument une bonne part de responsabilité dans les dernières contre-performances. Ils pouvaient faire mieux s'ils avaient été plus motivés et moins fragiles. Zvunka, avec sa casquette d'entraîneur-formateur, l'a bien compris en mettant une touche d'autorité et de remise en question à l'adresse de tous les joueurs. Le résultat nul et le point engrangé contre TPMazmbé à Radès nous semblent bons à prendre. Le Français, qui connaît bien les limites de son effectif, et qui connaît bien les épisodes dramatiques par lesquels l'équipe est passée, semble bâtir sur ce match en Ligue des champions. Il est en train de remonter le moral de ses joueurs, et de corriger petit à petit les lacunes tactiques et les imperfections constatées. Quelque chose est en train de changer malgré la contrainte de l'effectif. Bienvenue Balbouli et Ouedherfi Les Clubistes ont battu en amical au Zouiten la sélection olympique libyenne (1-0). Le but a été marqué par Darragi, revenu de blessure, sur penalty à la 60'. Au-delà du résultat, ce match a servi de base significative pour Zvunka afin de voir à l'œuvre ses joueurs et tester ses changements. Il est vrai que les limites de l'effectif l'empêchent d'opérer beaucoup de changements, mais on est persuadé que Zvunka ne peut pas conserver les mêmes choix de son prédécesseur Chiheb Ellili. Face à la sélection olympique libyenne, on a vu des signaux à prendre en considération. D'abord, c'est le second match sans encaisser le moindre but, et c'est déjà quelque chose de bien pour l'entraîneur clubiste qui compte énormément sur la solidité défensive. Deuxième point, Zvunka a donné confiance à Balbouli, un gardien de métier mais qui a connu un épisode étrange depuis son arrivée (il n'a pas joué durant deux mois sans qu'il soit blessé). La blessure de Dekhili et le veto contre Charfi ont ouvert la voie à Balbouli. A-t-il encore la forme et la motivation pour apporter le plus au CA? On devra attendre même si ce qu'il a montré dans ce match amical rassure. Il y a aussi la réapparition de Ouedhrefi, un jeune joueur qui a fait un bon parcours en 2015 et en 2016 avant de plonger dans l'oubli et dans l'indifférence de Chiheb Ellili. C'est un joueur de punch qui peut aider l'entrejeu clubiste au moment où Khelil traîne encore une blessure. Zvunka a fait confiance à Diouf, un défenseur qui a beaucoup de qualités mais qui a été victime d'une longue marginalisation. Salhi a évolué en tant que latéral gauche. Quelques jeunes ont fait leur entrée, alors que Jaziri, Compaoré, Dhaouadi, Ben Yahia et Agrebi ont commencé le match. Darragi, lui, a été incorporé en seconde mi-temps. L'impression générale après ce test amical est réconfortante. En attendant que les joueurs assimilent les messages de leur nouvel entraîneur.