Hana Guenaoui : «Je suis prête à relever le défi» La Ligue nationale de beach-hand est-elle en train de renaître de ses cendres? Apparemment oui, après la décision prise mardi dernier par le bureau fédéral de nommer Mme Hana Guenaoui à la tête de cette structure. Il est vrai que celle-ci était, jusqu'ici, mise en veilleuse, ou presque comme en attestent l'inexistence d'un comité de gestion en son sein, l'absence d'un championnat national en bonne et due forme et la non-participation aux compétitions continentales et internationales. Bref, cette Ligue était cliniquement morte depuis le départ, il y a trois ans, de son président Adel Bouguerra qui avait succédé à Lotfi Labeïd, les deux hommes ayant alors préféré se retirer déçus qu'ils étaient par le peu d'intérêt que portait la Fthb à ce sport qui avait pourtant durant ses premières années de popularité beaucoup donné aussi bien à l'animation des plages qu'au tourisme tunisien. Du pain sur la planche L'heure est-elle aujourd'hui à la réhabilitation du beach-hand? Est-ce la fin de la traversée du désert? Oui, oserions-nous répondre, rien qu'en se référant aux propos de la nouvelle patronne de cette ligue, Hana Guenaoui. En effet, celle-ci nous a déclaré : «Tout en exprimant ma fierté pour cette nomination, je ferai tout pour être à la hauteur de la confiance placée en moi par la fédé. Je vous promets que je n'épargnerai aucun effort pour relever la défi, même si je demeure persuadée que la responsabilité ne sera pas de tout repos, vu le travail colossal qui nous attend».En attendant qu'elle forme le bureau qui l'accompagnera pendant son mandat et qu'elle établisse son programme d'action, Mme Guenaoui semble armée d'enthousiasme et de détermination. «Le trac et la peur, je m'en balance éperdument», lance-t-elle, tout sourire et avec l'assurance d'une responsable qui ne mâche pas ses mots. Et c'est vrai, dans la mesure où, en feuilletant son parcours tant sportif que professionnel, on aboutit à la conclusion que cette femme, surnommée à juste titre «dame de fer», a toujours gagné des paris les uns aussi audacieux que les autres. Ex-handballeuse internationale de Mégrine, et une fois partie à la retraite sportive, c'est en France qu'elle s'installera pour gagner sa vie, en devenant femme d'affaires qui a pignon sur rue à Paris, avant de rentrer au bercail pour mettre son expérience et… sa fortune au service du handball. Et cela en créant son propre club féminin dans la ville de ses premières amours, Mégrine. «Pour la Tunisie, pour la fille tunisienne, pour le handball dans mon pays, je suis et resterai prête à tous les sacrifices», se plaît-elle à répéter à l'adresse de tous ceux et celles qui s'étonnent de sa générosité, sa passion et son grand cœur. Faisons-lui donc confiance.