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Une chercheuse au parcours impressionnant Portrait de Naziha Atti, lauréate du prix de Kwame Nkrumah de l'union africaine pour l'excellence scientifique
L'ingénieur agronome et chercheuse s'est intéressée aux races ovines et caprines qui s'adaptent le mieux aux conditions sévères d'alimentation dans des zones marquées par des conditions climatiques extrêmes Naziha Atti est venue rallonger la liste des Tunisiennes qui se sont distinguées en dehors de nos frontières. Cette chercheuse tunisienne en sciences de production animale et professeur chercheuse universitaire à l'INR à l'université, née à Thala et syndicaliste (secrétaire générale adjointe de la Fédération générale de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique de l'Ugtt), vient, en effet, de remporter le prix Kwame Nkrumah de l'Union africaine pour l'excellence scientifique pour ses recherches sur l'alimentation des petits ruminants dans des conditions climatiques rudes. La chercheuse qui répond à toutes les conditions requises pour participer à ce prix prestigieux africain récompensant le meilleur travail de recherche à l'échelle africaine s'est intéressée au problème que soulève l'alimentation des ovins et des caprins dans les zones rurales qui se caractérisent non seulement par des conditions climatiques difficiles (sécheresse prolongée et très faible pluviométrie), mais également par une extrême pauvreté dans certaines régions d'Afrique. Du fait que l'élevage des petits ruminants et la production animale représentent une composante importante du système économique dans les régions — il est, en effet, une source de revenu directe et fait vivre des centaines de familles dans les zones rurales —, l'ingénieure agronome chercheur s'est intéressée aux races ovines et caprines qui s'adaptent le mieux aux conditions sévères d'alimentation dans les zones où les petits ruminants souffrent de malnutrition à cause de conditions climatiques extrêmes. Les résultats de ce travail de recherche mettent en exergue la nécessité de promouvoir et développer les races locales qui présentent des caractéristiques physiologiques qui leur permettent de s'adapter à une sous-alimentation sévère sans que leur santé n'en soit affectée. Ce travail ainsi que d'autres thèmes de recherche de l'intéressée ont fait l'objet d'une centaine de publications dans des revues scientifiques reconnues à l'échelle internationale. Plusieurs thèses de doctorat ont, par ailleurs, été encadrées par cette ingénieure agronome, docteure ès Sciences agronomiques qui travaille actuellement sur la qualité nutritionnelle de la viande et du lait des petits ruminants.