Tunisie-eSwatini est le genre de match qu'il ne faut nullement prendre à la légère. Au contraire, ce sera une occasion pour prouver son sérieux et son application. Tunisie-Zwaziland (ou eSwatini) aura lieu demain à Radès dans le cadre de la dernière journée des éliminatoires de la coupe d'Afrique des Nations dont la phase finale, qui était prévue initialement au Cameroun, aura lieu en Egypte du 21 juin au 19 juillet prochains. On sait tous que la Tunisie occupe la première place de son groupe qui réunit, entre autres, l'Egypte et le Niger, et ce, malgré sa défaite au match retour contre l'Egypte (2-3) après avoir remporté le match aller à Radès au mois de juin 2017 (1-0) sous la houlette de Nabil Maâloul. Du coup, la rencontre avec le eSwatini ne sera qu'une simple formalité puisque les nôtres l'avaient battu chez lui à l'aller (2-0) sous la conduite de Faouzi Benzarti. C'était au mois de septembre 2018. Pour une CAN honorable On voit vraiment mal comment ce novice de la compétition continentale pourrait éviter une lourde défaite face à notre équipe nationale qui sera conduite pour la première fois par le Français Alain Giresse. L'on se dirige logiquement vers une victoire facile de notre onze national qui tient à terminer cette étape des éliminatoires sur un résultat éclatant avant d'entamer sa préparation pour le rendez-vous crucial qui démarrera le 19 juin prochain. Cette fois, la Tunisie qui a pris part à la phase finale de la coupe du monde 2018 sans laisser de bonnes impressions, compte bien se racheter sur le plan continental. En aura-t-elle les moyens? C'est ce qu'on saura bientôt. Ce sera peut-être dès le prochain match amical programmé ce mardi contre l'Algérie chez elle. Ce test nous permettra de jauger les réelles potentialités de notre équipe nationale. Il est question de bien se préparer pour la CAN d'Egypte dans le but de faire oublier les fiascos des éditions précédentes et pourquoi pas de nous faire revivre les inoubliables moments de la CAN 2004 remportée glorieusement à Tunis. De plus, nous espérons que la continuité et le travail de longue haleine commencent dès maintenant avec Giresse. C'est que le moment est venu pour une vraie stabilité du staff technique à la tête de l'équipe nationale qui, rappelons-le, a vu défiler pas moins de cinq entraîneurs (sans compter les intérimaires) en l'espace de deux ans : Leekens, Kasperczak, Maâloul, Benzarti et Giresse. Des joueurs matures Côté effectif et malgré le fait que la dernière liste des sélectionnés arrêtée par Alain Giresse n'a pas contenté tout le monde, on peut dire que nos ressources humaines sont quand même très respectables. Avec des joueurs de la trempe de Wahbi Khazri, Youssef M'sakni, Yassine Khénissi, Bassam Srarfi, Anice Badri, Aymen Ben Mohamed, Wajdi Kéchrida, Firas Chaouat, Elyès Skhiri, Ali Maâloul, Moez Hassen et tous les autres, on peut dire que Giresse a de quoi faire une équipe très compétitive capable d'aller loin. Il faudra d'abord annoncer la couleur dès ce match à livrer à l'eSwatini. Nos joueurs doivent faire montre d'un grand sérieux du début à la fin de la rencontre. Pour ce faire ils doivent tout tenter pour marquer un grand nombre de buts tels des pros qui se respectent !