Attaf: La réunion consultative entre les 3 pays était une "réussite"    La lutte contre la corruption, toujours une priorité nationale pour Kais Saied    Entretien Saïed-Macron : La version de l'Elysée    Nabil Ammar participe à la 11e session du Comité mixte tuniso-camerounais à Yaoundé    Kais Saied réaffirme l'indépendance financière de la Tunisie lors de sa rencontre avec le gouverneur de la BCT    Tunisair affiche un chiffre d'affaires en hausse et une amélioration de la ponctualité    AMEN BANK : Tenue de l'AGO – Exercice 2023 Renforcement général et excellent rendement    Météo : Températures maximales comprises entre 19 et 25 degrés    Météo de ce vendredi    Démission d'une porte-parole du Département d'Etat américain en protestation contre la politique à Gaza    Violence – France : Le ministre de l'interieur Gérald soutient le couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans    France – Scandale sanitaire chez Perrier : destruction massive de bouteilles contaminées    ByteDance refuse de céder aux USA et vendre TikTok malgré les pressions    Kaïs Saïed, Emmanuel Macron, affaire de complot… Les 5 infos de la journée    Audition de Khouloud Mabrouk : les précisions du parquet    AMEN BANK : Assemblée Générale Ordinaire 2023 — Renforcement général et excellent rendement    Tunisie – La situation épidémiologique de la rage est effrayante et le ministère de la santé préconise l'intensification de l'abattage des chiens errants    Les ministères de l'éducation et des technologies unis dans la lutte contre la fraude aux examens nationaux    Hamma Hammami : Kaïs Saïed opère de la même façon que Zine El Abidine Ben Ali    Changement climatique: Ces régions seront inhabitables, d'ici 2050, selon la NASA    Allergies aux pollens : Que faire pour s'en protéger ?    Kais Saied reçoit les lettres de créance du nouvel ambassadeur du Bahreïn    En 2023, le coût par élève est passé à 2014,7 dinars    Volée il y a 30 ans, une statue de Ramsès II récupérée par l'Egypte    Kenizé Mourad au Palais Nejma Ezzahra à Sidi Bou Said : «Le Parfum de notre Terre» ou le roman boycotté    Echos de la Filt | Au pavillon de l'Italie, invitée d'honneur : Giuseppe Conte, un parcours marqué par de multiples formes expressives et une poésie romanesque    Safi Said poursuivi suite à son projet pour Djerba    WTA 1000 Madrid : Ons Jabeur défie Slovaque Schmiedlová    L'Espérance de Tunis vs Al Ahly d'Egypte en demi-finale de la Coupe d'Afrique des clubs Oran 2024    Volley | La Mouloudia de Bousalem vice-champion d'Afrique : Un cas édifiant !    Le ST reçoit l'USM samedi : Un virage majeur    Ligue des champions – Demi-finale retour – Mamelodi Sundowns-EST (demain à 19h00) : Pleine mobilisation…    Météo : Temps passagèrement nuageux et températures entre 18 et 26 degrés    Mahdia : recherches en cours de pêcheurs disparus en mer    OneTech : clôture de la cession de son activité d'emballage pharmaceutique Helioflex au profit du groupe Aluflexpack AG    CONDOLEANCES : Feu Abdelhamid MAHJOUB    Artes : chiffre d'affaires en hausse de près de 22%    La Tunisie invitée d'honneur au Festival international du film de femmes d'Assouan 2024 : En l'honneur du cinéma féminin    Aujourd'hui, ouverture de la 9e édition du Festival International de Poésie de Sidi Bou Saïd : Un tour d'horizon de la poésie d'ici et d'ailleurs    L'EST demande une augmentation des billets pour ses supporters    Nominations au ministère de l'Industrie, des Mines et de l'Energie    Le Chef de la diplomatie reçoit l'écrivain et professeur italo-Tunisien "Alfonso CAMPISI"    Géologie de la Séparation : un film tuniso-italien captivant et poétique à voir au CinéMadart    Hospitalisation du roi d'Arabie saoudite    L'homme qui aimait la guerre    Foire internationale du livre de Tunis : vers la prolongation de la FILT 2024 ?    Soutien à Gaza - Le ministère des Affaires religieuse change le nom de 24 mosquées    Un pôle d'équilibre nécessaire    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Il n'y avait pas de petits clubs !
la loi du plus fort n'existait pas…
Publié dans La Presse de Tunisie le 25 - 03 - 2019

Que de matches de très bonne facture entre grands et petits clubs sont gravés dans la mémoire des nostalgiques qui éprouvent un énorme respect pour le CSCheminots, l'USMaghrébine, la JSMétouia, l'ASAriana et tant d'autres, pour ne citer que ceux de Tunis et ses banlieues !
Faute de ressources et d'intérêt, les associations sportives, grandes ou petites, sont inéluctablement condamnées à disparaître. C'est dans la logique des choses. Leur vie ressemble comme deux gouttes d'eau à celle des être vivants, des entreprises, voire des nations et des civilisations. Cela se passe de la même manière un peu partout dans le monde et c'est la loi de la nature devant laquelle on est souvent impuissant.
Seulement, pour les nostalgiques il est toujours dur de constater la fin ou l'agonie d'un club dont l'histoire et les périodes de gloire émeuvent et sont ressenties avec un pincement au cœur.
Durant les deux premières décennies de l'Indépendance, les clubs sportifs, de prédilection footballistique, étaient très nombreux en Tunisie. Chaque grande ville comptait une pléthore de clubs grands et petits appartenant spécialement aux première et deuxième divisions.
C'était du temps où le niveau et la qualité du jeu et des joueurs chez les grands clubs dépassait de peu ceux des petits clubs des quartiers et des banlieues avoisinants.
La belle époque de l'amateurisme
Et rien qu'à Tunis et ses alentours on comptait pas moins d'une vingtaine de clubs de football appartenant aux deux premières divisions nationales. Outre l'EST, le CA, le ST, l'ASM et le CSHL, ils y avait le CSCheminots, l'ASAriana, l'UST, l'USMaghrébine, le COT, la JSMétouia, la JSO, le Stade populaire, Mansoura (Hammam-Lif), l'EOGoulette-Kram, l'ESRadès, l'AMégrine Sports et la liste est vraiment très longue.
C'était du temps où l'argent ne régnait pas en maître dans la gestion des clubs car le professionnalisme adopté en Tunisie à la fin des années quatre-vingt et début des quatre-vingt-dix n'avait pas encore été instauré.
Avec de petits budgets mais avec beaucoup d'amour pour le club et le cuir rond, nos clubs vivaient dans l'allégresse totale. Tout le monde arrivait à se tirer d'affaire budgétairement sans accuser de déficit dans le rapport financier annuel. Les objectifs et les ambitions étaient à la mesure des moyens des clubs et même des joueurs qui ne rêvaient que d'honorer le maillot qu'ils portaient.
On était encore relativement loin des premiers transferts de joueurs appartenant aux petits clubs vers d'autres plus huppés. D'ailleurs, cette fièvre n'a commencé à prendre de l'ampleur qu'au début des années soixante-dix avant de connaître son aspect pandémique de nos jours.
Qu'ils appartiennent aux grands ou aux petits clubs, les bons joueurs qui pullulaient dans les deux catégories ne faisaient pas l'objet de la surenchère exagérée qu'on connaît depuis l'avènement du professionnalisme. On pouvait terminer sa carrière dans son petit club sans être tenté par une aventure dans un autre jouant pour les titres.
Les opérations de transferts n'étant pas toujours alléchantes.
Pour dépeindre un peu cette situation, citons l'exemple illustrateur du match de coupe historique (1977) entre le CA et le CSCheminots joué en l'absence de Attouga et soldé par le score de 4!! buts à 4 au stade d'El Menzah.
A l'époque, le petit poucet qu'était le CSC comptait dans ses rangs d'excellents joueurs capables de jouer même en Europe tels que Ali Ghezala, Ammar Nefzi, Ridha Haddad, Naceur Ben Zekri, Bechir Rouatbi, Tahar Larouaki et un certain Habib Gasmi, transféré par la suite au Club Africain.
C'était d'ailleurs pareil pour tous les autres petits clubs ayant enfanté des noms de gloire comme la Jeunesse Sportive Omranienne avec ses internationaux Ghommidh et Moussa, l'USMaghrébine et sa fraterie Moncef, Férid et Lotfi Laâroussi ainsi que son illustre régisseur Taoufik Laâbidi (passé à l'EST). Le COT dont la liste des excellents joueurs nécessite des pages entières en est l'exemple le plus édifiant.
Aujourd'hui et depuis quelque temps déjà, ces clubs devenus très démunis vivotent péniblement et personne ne semble vouloir les extirper de leur marasme et du destin tragique qui les attend.
Tout le monde assiste sournoisement à leur longue agonie. Honteux !


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.