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Lotfi Kaâbi, ancien joueur international du COT : «Le COT forçait le respect jadis»
Souvenirs, Souvenirs
Publié dans La Presse de Tunisie le 02 - 04 - 2018

Le professionnalisme en Tunisie a démarré au début des années 90. Mais avant cela, l'amateurisme était tellement plaisant et attrayant qu'il manque terriblement aux nostalgiques. Chaque région et même chaque quartier avait son club capable de rivaliser avec les grands. Le Club Olympique des Transports (COT) fait partie de ces clubs qui ont une histoire sympathique qui mérite toujours d'être narrée. Cette fois-ci, c'est Lotfi Kaâbi, son défenseur international des années 80, qui nous en parle davantage.
Au mois de juin de l'année 1988, le COT était au faîte de son art en atteignant la gloire grâce à sa Coupe de Tunisie remportée avec beaucoup de mérite devant un colosse : le CA. Mieux encore, cette même année il avait raté de très peu le doublé lorsque l'EST lui a ravi le titre du championnat de Tunisie juste à la dernière journée tellement le coude-à-coude du petit poucet avec le géant était âprement disputé.
«Ce petit conte de fées n'était que réalité il y a exactement trente ans, raconte Lotfi Kaâbi. Cet événement réveille en mai des souvenirs inoubliables ayant marqué le Tout-Mellassine et les quartiers avoisinants qui s'enorgueillent à ce jour. Mais en même temps, c'est aussi avec un pincement au cœur que l'on se remémore de cette saison de gloire restée sans lendemain.
Pis encore, depuis l'avènement du professionnalisme, le COT ainsi que plein d'autres petits clubs démunis, tels que le Sfax Railways Sport, le CSCheminot, le COKerkennah, le SSS (la liste est très longue) ont marqué le pas pour s'éclipser irréversiblement, l'un après l'autre, en raison de l'handicapante petitesse de leurs ressources».
«Pour une décision politique courageuse en faveur du COT»
En effet, le COT et tous les petits clubs ci-haut cités et beaucoup d'autres ont disparu de la circulation. Ils sont en train de moisir dans les divisions inférieures alors qu'ils méritent un bien meilleur sort s'il y avait une bonne politique sportive. «Le COT, qui a été fondé en 1939, a toujours été bien encadré par l'Etat par le passé. C'est un club représentatif de plusieurs quartiers chauds de la capitale qui bénéficiait du respect et des égards du gouvernement.
Feu Sadok Jomaâ, ex-ministre, était l'un des présidents emblématiques de notre club. C'est dire le respect et l'intérêt qu'accordait l'Etat au symbolisme de notre club et de son rayonnement sur toute une région de la capitale.
Avant, toutes les sociétés de transport participaient juteusement au budget du COT. Aujourd'hui, c'est la misère totale puisque le club tourne à deux cent mille dinars par an, alors que d'autres clubs disposent annuellement de quelques dizaines de millions de dinars».
C'est, en quelque sorte, l'agonie et la condamnation à disparaître pour les petits clubs qui font partie du patrimoine sportif de notre pays et que nous sommes tous tenus de préserver jalousement.
Du coup, des décisions politiques courageuses sont nécessaires pour ce faire afin que ces petits «grands» clubs tunisiens ne fassent pas partie de l'histoire, uniquement.
«Le COT peut refaire surface»
Pour ne pas finir sur une note pessimiste ou lugubre, Lotfi, qui a aujourd'hui cinquante-huit ans et qui occupe le poste de directeur technique au COT, pense que «le redressement de la situation du club de Mellassine est toujours possible. Il suffit d'un peu d'équité. C'est tout».
Ceux qui ont connu le COT au firmament de son art et la longue liste des joueurs d'exception qu'il a donnés à notre football : Abdessalem Chaâtani, Mohamed Ali Ben Mansour, Kamel Kraïa, Abdel Majid Jelassi, Mohieddine Habita, Faouzi Henchiri, Ali Kaâbi, Mondher Msakni, Hédi Khedher, Boubaker Zitouni et un tas d'autres noms à graver en lettres d'or, ne peuvent que tirer leur chapeau et s'enthousiasmer pour contribuer à son soutien et à sa renaissance.
On a envie de revivre plusieurs moments exquis même ceux ayant parfois trait à la rivalité avec les grands, frôlant parfois «l'exaspération» maîtrisée comme en témoigne cette anecdote racontée par Lotfi Kaâbi. «Justement, une fois en 1983 ou 1984 dans un match de championnat contre l'EST, mon frère Ali Kaâbi et Tarak Dhiab se sont un peu énervés et ont failli en arriver aux mains. De notre côté, Lassaâd Dhiab, le frère de Tarak et moi-même qui étions l'un en face de l'autre sur la partie latérale du terrain, avions pris le parti de nos frangins en nous livrant à la même tentative de rixe. Mais à notre étonnement, ce sont Ali et Tarek qui nous ont séparés avant que tout le quatuor se donne une chaleureuse accolade et s'embrasse sous un fort applaudissement du nombreux public présent au stade d'El Menzah».
Des moments et des scènes pareils sont devenus rares aujourd'hui alors qu'ils étaient légion jadis.


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