La dernière édition de la Coupe de Tunisie a été comme une rédemption pour le CA, un onze à la peine en Ligue 1 mais capable de se sublimer et de se transcender en Coupe. Le détenteur de la Coupe de Tunisie affrontera l'ES Métlaoui aujourd'hui dans le cadre des huitièmes de finale du tournoi. Un gros morceau pour des Clubistes qui misent de nouveau sur cette joute pour redorer leur blason et retrouver le sourire, surtout. Double détenteur de Dame coupe, le CA paraît certes mieux armé que son adversaire du jour. Sauf que le charme de la coupe est tel qu'il n'est pas question de statut quand on aborde les tours avancés de cette compétition. La dernière édition de la coupe de Tunisie a été comme une rédemption pour le CA, un onze à la peine en Ligue 1 mais capable de se sublimer et de se transcender en coupe. Maintenant, pour réussir la passe de trois, le onze clubiste doit forcément retenir la leçon de ses errements passés car ce qui ne tue pas rend plus fort. L'élimination précoce en C1, l'adieu au titre national avant l'heure, les problèmes d'ordre existentiel, tout cela doit servir pour repartir sur de bonnes bases. C'est comme un mal pour un bien. Se constituer une carapace, se forger un mental d'acier. Le CA connaît la musique. Conscients et confiants Pour le coach Zvunka, en dépit de l'échec en Ligue des champions, l'équipe est sur une courbe ascendante. En clair, le CA joue mieux, s'exprime beaucoup mieux et fait preuve d'implication. On pourrait sortir toutes les expressions clichés aujourd'hui pour revenir sur les déboires clubistes. Une chose est sûre, quand le CA bascule en Coupe de Tunisie, il n'est plus le même. Cette compétition marque et marquera toujours les esprits du côté du Parc A. Pour les inconditionnels «rouge et blanc», quelles que soient les plaies ouvertes qui ont besoin de se cicatriser, quand le CA soulève le Graal de la Coupe, tout est pardonné. Ça tombe bien, les Clubistes l'ont fait à deux reprises consécutives. Et ils ambitionnent d'en faire autant cette saison, d'autant plus que cette compétition, c'est celle qui reste dans leurs cordes. Et si Zvunka partage forcément les démons des derniers déboires clubistes, il reste en mode «positive attitude», conscient (que le coup est jouable) et surtout confiant en ses poulains. Ce faisant, même dans la conjoncture actuelle, on ne change pas une équipe qui gagne. Forcément, Balbouli gardera les bois derrière les Abdi, Ifa, Jaziri et Agrebi. Ayachi pourrait aussi être incorporé d'entrée. Plus haut, Rodrigue, Ben Yahia et Ghazi Ayadi tenteront de mettre les Chamakhi, Darragi et Khefifi dans de bonnes conditions de conclure. A noter enfin que Haddad et Sahli constituent des alternatives fiables, leur incorporation étant tributaire de la tournure des événements.