Le ministère de la Défense annonce avoir pris toutes les mesures nécessaires pour sécuriser les frontières du sud-est et faire face à d'éventuelles urgences La Tunisie fait part de sa profonde préoccupation face aux développements graves survenus en Libye, a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié hier. La Tunisie appelle toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à éviter l'escalade, qui aggraverait les souffrances du peuple libyen frère et menacerait son harmonie et son intégrité territoriale, a souligné la même source. L'accent est également mis dans le communiqué sur «l'importance de préserver le processus politique sous l'égide des Nations unies, de réunir les conditions de réussite du congrès national unificateur prévu au cours de la prochaine étape et de trouver en urgence une solution politique durable permettant de rétablir la sécurité et la stabilité en Libye». Le chef du Conseil présidentiel du gouvernement de consensus national, Fayez Al-Sarraj, a, en sa qualité de «chef suprême de l'armée», donné des ordres aux commandants des zones militaires sous son contrôle d'être prêts à «faire face à toutes les menaces qui pèsent sur la vie des civils et les installations vitales», en réponse à l'opération militaire lancée hier par le maréchal Khalifa Haftar au nom de «Al Fath Al Moubin» pour libérer la capitale Tripoli, un jour après le déploiement de ses unités vers l'ouest du pays. Par ailleurs, le ministère de la Défense nationale affirme avoir appelé les militaires à davantage de vigilance et à renforcer le déploiement des formations militaires sur les deux postes frontaliers à Ras Jedir et Dhehiba. Le département réagissait aux derniers développements survenus en Libye et leurs éventuelles incidences sur des régions situées à la frontière avec ce pays voisin. Le département appelle également à renforcer le contrôle des moyens aériens et des systèmes de surveillance électronique pour scruter les mouvements suspects. Le ministère a, par ailleurs, précisé, hier, dans un communiqué, avoir pris toutes les précautions et mesures nécessaires pour «sécuriser les frontières du sud-est et faire face à d'éventuelles urgences. A noter que, le maréchal Khalifa Haftar a ordonné à ses troupes de marcher sur Tripoli, la capitale libyenne où siège le gouvernement reconnu par la communauté internationale.