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Nouvelle audition pour Villepin sur fond d'intrigues
France — Affaire Karachi
Publié dans La Presse de Tunisie le 29 - 11 - 2010

PARIS (Reuters) — Une nouvelle audition de l'ex-secrétaire général de l'Elysée, Dominique de Villepin, est prévue cette semaine dans le dossier de l'attentat de Karachi, sur fond d'intrigues et de tension à droite.
L'enquête judiciaire relance d'anciennes dissensions dans la majorité, juste après un remaniement gouvernemental censé resserrer les rangs autour de Nicolas Sarkozy.
Le dossier porte sur une éventuelle corruption en marge d'une vente de sous-marins au Pakistan en 1994, et sur un éventuel lien avec l'attentat de Karachi en août 2002 qui a coûté la vie à 11 Français travaillant à leur fabrication dans ce pays.
Lors d'un premier interrogatoire, Dominique de Villepin a déclaré jeudi dernier au juge Renaud Van Ruymbeke, chargé du volet financier de l'affaire, qu'il avait piloté en 1995 comme secrétaire général de l'Elysée l'enquête menée à la demande de Jacques Chirac sur d'éventuelles "rétrocommissions", un retour frauduleux en France de l'argent du marché des sous-marins.
Il a dit que l'enquête, menée notamment avec des écoutes téléphoniques des services secrets, avait suscité de "très forts soupçons", mais pas de preuve formelle, a-t-il assuré.
Jacques Chirac a tout de même arrêté les paiements mais Dominique de Villepin ne voit aucun lien possible entre cet arrêt et l'attentat survenu sept ans plus tard. Il a refusé de livrer les noms d'éventuels suspects, parlant seulement de "ministres et de membres de l'entourage des ministres (du gouvernement Balladur ).
"Il s'agissait davantage de financement politique de tel ou tel parti soutenant la majorité du Premier ministre de l'époque (Edouard Balladur) que d'un financement spécifique de la campagne présidentielle", a-t-il déclaré sur procès-verbal.
Le juge Marc Trévidic, qui interrogera à nouveau Dominique de Villepin, a mis au jour la piste d'une vengeance à mobile financier pour expliquer l'attentat de 2002, à partir d'un rapport de renseignement privé.
Le magistrat s'est fait remettre la liste complète des commissions convenues en marge du contrat des sous-marins et a lancé des investigations jusqu'en Suisse sur la trace de l'argent versé.
Le Journal du dimanche révèle, photos à l'appui, que la veille de son audition chez le juge Renaud Van Ruymbeke, il a rencontré Alexandre Djouhri, un homme d'affaires proche de Nicolas Sarkozy, qui, selon ce média, "milite pour la réconciliation des deux hommes".
L'Elysée avait très vivement réagi à de premières déclarations publiques sur TF1 de Dominique de Villepin, évoquant les rétrocommissions de 1995.
Des documents saisis par les juges démontrent la création en 1994 au Luxembourg de deux sociétés, Heine et Eurolux, pour recevoir l'argent destiné à un réseau d'intermédiaires libanais, avec l'aval, selon un rapport de police luxembourgeois, d'Edouard Balladur et de Nicolas Sarkozy, ministre du Budget et porte-parole de la campagne présidentielle de Balladur.
Le Président français conteste le rôle que ce rapport lui prête.
Dominique de Villepin a évoqué devant le juge Van Ruymbeke le recrutement in extremis, après la signature du contrat des sous-marins, d'un second réseau d'intermédiaires en rapport avec cette filière luxembourgeoise, et devant recevoir 33 millions d'euros de commissions.
Dans Le Monde d'hier, Patrice Molle, ex-chef de cabinet de François Léotard, ministre de la Défense d'Edouard Balladur, déclare: "Tout Paris sait qui a imposé les intermédiaires libanais, Renaud Donnedieu de Vabres traitait tout cela directement, il référait en personne au ministre".
Renaud Donnedieu de Vabres, alors conseiller spécial de François Léotard, et qui fut ensuite ministre de la Culture (2004-2007) avait déjà été mis en cause par la mission d'information parlementaire sur Karachi.
Il a été condamné en 2004 à 15.000 euros d'amende pour le "blanchiment" d'une somme de cinq millions de francs en espèces (760.000 euros) découverte au Parti républicain. Il affirmait alors que cet argent venait des "fonds spéciaux" de Matignon.
"Ce n'est pas nous qui imposions ces intermédiaires. Ils étaient imposés par les pays", confie-t-il au quotidien Le Monde.


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