Plus elle avance, plus Hend Chaouch se trouve investie d'une nouvelle raison d'être. D'un registre à l'autre, elle ne pouvait que s'épanouir et se libérer. Surtout avec la manière et le style destinés à soutenir l'intensité des différentes épreuves du rallye Avec beaucoup de ferveur, mais aussi et surtout de passion et d'abnégation, Hend Chaouch a marqué de son empreinte le Rallye international des lacs au Maroc en se classant deuxième. Elle a eu ainsi le mérite de se placer sur une courbe ascendante qu'il est difficile de voir chez d'autres coureurs. Il faut dire qu'elle n'a jamais cessé de saisir une pareille évolution comme un élément majeur. D'en assumer la portée et d'en proclamer l'originalité. Comment et avec quelle alternative ? Tout simplement avec la détermination de pouvoir s'adapter aux exigences et aux obligations des différentes compétitions, quel que soit le contexte dans lequel elles se déroulent. Se valoriser par rapport aux compétitions internationales, voilà un exercice de vérité en direct, sans barrières et certainement sans limites, à travers lequel Hend Chaouch a réussi à se doter d'une véritable vocation beaucoup plus que de continuer à se chercher. Ici et là, les idées, les initiatives, les alternatives et les arguments ne font jamais défaut. Et à chaque fois, c'est un nouvel ordre qui prend forme et qui ne manque pas, du reste, de bouleverser la hiérarchie. Là où elle passe, elle n'est jamais allée chercher du côté d'autres expériences l'exemple à suivre, le modèle incontournable qu'elle tenait vraiment à reproduire. Assumer le poids de tout ce qui était de nature à accomplir, et surtout à obtenir, n'est pas certainement facile à mettre en place. Mais l'évolution dont elle avait vraiment besoin a dû inéluctablement servir pour produire un nouvel état d'esprit. De nouvelles prérogatives… Plus elle avance, plus elle se trouve investie d'une nouvelle raison d'être. D'un registre à l'autre, elle ne pouvait que s'épanouir et se libérer. Surtout avec la manière et le style destinés à soutenir l'intensité des différentes épreuves du rallye. Mais toute considération, quelle que sa nature et quelle que soit sa portée, risque toujours de s'incliner devant les faits et la réalité sportive. La réalité est que ce ne sont seulement les résultats et les trophées qui font la sportive. Le mérite et tout ce qui en découle ne s'acquièrent qu'au fil de l'abnégation, du surpassement dans l'effort et d'un capital-confiance. Du temps et du talent... Hend Chaouch ne sera pas ce qu'elle est aujourd'hui si elle avait justement conditionné ses priorités outre mesure. Elle est ainsi amenée à penser et à exprimer des choses auxquelles d'autres n'osent même pas y songer. Pour cela, elle n'a rien des sportives ordinaires. Ce qu'elle laisse entrevoir dans chaque étape de rallye ne manque pas souvent de le rappeler. Elle donne de plus en plus l'impression de pouvoir élargir ses centres d'intérêt car ils en éprouvent fortement le besoin. D'une épreuve à l'autre, elle aurait ainsi tendance à aller encore plus loin, à se découvrir sur certains autres registres, même si les parcours sont complètement différents. Plusieurs participants de différentes nationalités (Marocains, Français, Canadiens, Russe, etc.) étaient au rendez-vous du rallye du Maroc. L'ambiance était bon enfant et le côté social dominant, puisque la Fédération royale marocaine des sports mécaniques, ainsi que toutes les Associations avaient participé à cette grande manifestation internationale. Ce Rallye avait une connotation sociale qui faisait bon ménage avec le sport, ainsi, durant les trois jours du Rallye, qui avait démarré à Casablanca, en passant par Ifrane (la station de ski très renommée), Azrou, Fès, Meknès et Khemis, plusieurs actions humanitaires ont consolidé l'apport social. Une chaîne d'hypermarchés avait offert des denrées alimentaires qui avaient été distribuées, lors du passage des participants aux nécessiteux, aux handicapés, aux enfants, etc. Ce sont les actions du cœur. Hend Chaouch avait bénéficié à l'occasion d'un véhicule neuf «une Hyundai» et avait un copilote marocain. Son bolide très performant vihicule un message à travers les flyers collés où on distingue le drapeau de la Tunisie, L'année 2010, année de la jeunesse.