Chaque équipe a eu sa période de domination et le ST a été finalement plus chanceux Le Stade Tunisien a éprouvé toutes les peines du monde pour se qualifier au tour suivant de la coupe en battant une volontaire équipe zarzissienne grâce à un bout de Makram Maâtoug (45'). Que d'enseignements à tirer du face-à-face entre le ST et l'ES Zarzis. Les Stadistes ont certes assuré leur qualification mais de quelle manière! Avec la bénédiction de Maâtoug qui a profité d'une longue remise de touche de Tej pour battre l'infortuné Aymen Ben Ayoub. Cela n'est sans doute pas pour déplaîre à Liewig qui arrive tant bien que mal à sauver les meubles. Mais pour combien de temps? Telle est la question. Dans la composition de l'équipe, seules, la défense et l'attaque ont été chambardées. En effet, Bilel Yaken a été préféré à Jebnoun et Maâtoug a été aligné aux côtés de Kabia. De son côté, le milieu de terrain n'a pas été remanié avec comme d'habitude Kouakou, Ibrahima, Tej et Mosrati. Cela se répercute, bien entendu, sur le rendement de la ligne d'attaque d'où cette inefficacité qui bat de l'aile. Pourtant, ce ne sont pas les choix qui manquent, mais l'entraîneur stadiste n'est pas encore arrivé à trouver le quatuor le plus performant en dépit de la présence de Mosrati et M'sakni. A titre d'exemple, face à l'ESZ, Liewig a essayé une nouvelle formule : celle d'associer Tej avec Mosrati et de confier l'organisation du jeu à ce dernier. Les deux joueurs ont certes du talent, mais ne se sont pas complétés. Il a fallu que le coach stadiste fasse entrer M'sakni pour que l'entrejeu soit plus clairvoyant. Revenons au match pour dire que le ST a joué par intermitence face à une bonne équipe de Zarzis. Le 4-4-2 a donné ses résultats mais lors du dernier quart d'heure de la rencontre, le ST, en 5-4-1 a joué avec le feu. En effet, il a fallu la chance, le gardien Jeridi et Ayari pour que le ST arrache sa qualification et évite les prolongations. Liewig a avoué après le match que : «Je suis très satisfait de cette qualification. C'était très difficile face à une ESZ très en verve et qui nous a donné des soucis. Le mérite de cette qualification revient à notre défense qui a été très vigilante et agressive tout au long du match. Mais, beaucoup de travail nous attend encore à l'avenir». ESZ : de la gaffe de Ben Ayoub à la malchance des attaquants… Optant pour le 4-3-3, les camarades de Bouchaâla ont sillonné le terrain en long et en large. L'ESZ avec Diarra, Bouchaâla et Mhadhebi a menacé sérieusement l'arrière-garde stadiste et a eu plusieurs opportunités de scorer pendant les 30 minutes de cette première mi-temps, mais Rami Jeridi était bien placé pour annihiler les tentatives des visiteurs. Cependant, l'entrejeu zarzissien, fatigué par les efforts déployés a laissé l'initiative aux camarades de Tej qui n'en demandaient pas tant. La défense de Zarzis a été naïve sur le but de Maâtoug suite à une remise de touche. La faute incombe au gardien Ben Ayoub. Après la reprise, les visiteurs se jetèrent corps et âme pour égaliser, mais en vain. L'expulsion gratuite de Bouchaâla a joué un mauvais tour à son équipe. Les rentrées de Bhar, Saïbi et Maâref ont donné un nouveau souffle à leur équipe mais la malchance et le désir de vaincre ont prévalu. «Certes, nous avons joué et dominé notre adversaire mais en coupe, il faut gagner pour se qualifier. Notre ligne d'attaque n'a pas concrétisé les occasions créées. Dommage, mais c'est la loi du football qui rate encaisse», a affirmé Chiheb Ellili.