Une petite prestation de part et d'autre avec surtout l'absence de buts Stade olympique d'El Menzah. Beau temps. Pelouse en assez bon état. Assistance réduite. ST et ESZ font match nul 0-0. Arbitrage de M. Adel Seghaïer ST : Jéridi, Jabnoun, Tej, Hosni, Zakar, Ba, Tombia, Msakni, Maâtoug, Mosrati (Ben Ouanès), Kabia ESZ : Ben Ayoub, Louhichi, Ksaïri, Koffi, Slimane, Diakité, Jebali, Mhedhbi, Lourimi (Khouildi), Bouchaâla (Diarra), Slama (Chaïbi). Petit match entre le Stade Tunisien et l'Espérance Sportive de Zarzis. Jeu décousu et occasions de but rares ont gratifié la poignée de supporters des deux camps qui a osé effectuer le déplacement à El Menzah. Il n'en valait vraiment pas la peine pour assister à des débats de la sorte. Triste football sommes-nous tentés de dire. Dans les rangs stadistes, un grain de sable empêchait la mécanique de bien tourner. L'équipe du Bardo, alignée en 3-5-2, était déséquilibrée. Patrick Liewig avait même pris la décision et le risque sans doute de faire de Tej son excentré gauche, au risque de condamner quelque peu les manœuvres offensives de son équipe. Tej paraissait mal à l'aise dans son nouveau rôle et il lui a pratiquement fallu une mi-temps pour trouver ses repères. Si le Stade attaquait souvent sur le flanc gauche, son flanc droit où évoluait l'autre excentré Jabnoun était souvent en retard en phase offensive bien que Maâtoug se débattait comme un beau diable au sein de la défense zarzisienne. Feu de paille Dans le camp des «Sang et Or», à présent, les intentions étaient claires. Il fallait d'abord éviter la défaite avant de penser à gagner et c'est peut-être légitime de la part des sudistes qui ont évolué avec les moyens du bord. Bref, d'un côté comme de l'autre, on a terriblement manqué de percussion. Et si les occasions se comptaient sur les doigts d'une main, c'est Msakni qui aurait pu ouvrir le score si son tir de près n'était pas dévié par un défenseur en corner. Ce n'était qu'un feu de paille stadiste, car il a fallu aussi que Mosrati passe à côté de la plaque pour que le jeu de l'équipe s'en ressente. Les Zarzissiens restaient quand même dangereux sur les contres à l'instar de cette tentative de loin de Lourimi qui loba Jéridi, mais la balle heurta la transversale (30'). Le Stade a certes eu chaud mais il aurait pu piéger son adversaire si Kabia, durant le temps additionnel, n'avait pas tiré sur le gardien Ben Ayoub sorti à sa rencontre. Au fil du temps et à la reprise, les sudistes s'appliquaient, prenaient confiance en leurs moyens et partaient à l'assaut des buts de Jéridi. C'est Bouchaâla qui montre la voie en décochant un boulet de canon que le portier stadiste repousse difficilement. Les camarades de Hosni dominaient légèrement la situation, sans pour autant trouver la faille. Les manœuvres stadistes étaient lentes, à l'image de la lourdeur de Kabia qui ratera de nouveau de la tête une opportunité de tromper le gardien Ben Ayoub (76'). A qui profite ce match nul, finalement ? Certainement aux «Sang et Or» qui ne sont pas rentrés bredouilles d'El Menzah. Ce point est bon à prendre pour la bande à Chiheb Ellili. Quant à celle de Liewig, elle restera sur un goût d'inachevé. Un match à oublier en somme pour les Stadistes.