D'un coût global de 1.350.000 euros, le projet de développement intégré du quartier Sidi Amor Abada, conçu et élaboré (en partenariat) par des représentants de la société civile des deux côtés tunisien et italien, a démarré au mois de septembre 2009 pour durer 3 ans et a permis jusqu'à présent la restauration de Sidi Bouhella et de Sidi Amor Abada, la création de 20 ateliers de formation au profit de 120 jeunes en maçonnerie traditionnelle, peinture sur différents supports, restauration des manuscrits, sculpture sur bois, tissage, broderie, sculpture sur les matériaux, couture, argenterie, etc. Et c'est dans ce contexte qu'on a organisé, du 7 au 11 décembre, à l'espace Amor Abada, une exposition qui a mis en exergue la moisson d'une année d'effort et de labeur. Ainsi, on a pu admirer des échantillons de produits des ateliers de formation, à savoir des tapis, des mergoums, de la broderie manuelle, du cuivre martelé, de la ferronnerie d'art, de la broderie industrielle, des écharpes et des tenues vestimentaires traditionnelles. A côté de cela, on a exposé des panneaux d'indication portant sur les différentes réalisations du projet, de la restauration des mausolées, de l'extension du Conservatoire régional de musique en passant par les travaux d'embellissement et de réhabilitation du quartier, outre l'aménagement d'une placette en vue d'accueillir dans l'intimité les fêtes familiales en phase avec les us et coutumes des habitants du quartier.