Les choses ne peuvent pas être aussi simples qu'on pourrait le penser pour le CSS et l'EST, notamment dans leur confrontation de cet après-midi. La réalité du terrain est plus complexe et exige un travail bien précis, des approches d'une autre envergure Le CSS et l'Espérance ne sont et ne seront jamais des équipes ordinaires. Plus elles sont en marche, plus elles avancent et ont des projets d'avenir qui ne sont pas le plagiat d'autres modèles. C'est pourquoi, elles sont condamnées à évoluer sans cesse et à aller dans cette direction. Avec de pareilles alternatives, mais aussi des obligations à la fois de jeu et de résultat, elles ne peuvent s'intéresser que très peu aux individualités pour proclamer à fond l'idée de groupe solidaire et uni. Il faut dire cependant que les choses ne peuvent pas être aussi simples qu'on pourrait justement le penser. La réalité du terrain est plus complexe et exige un travail bien précis, des approches d'une autre envergure. Mais quand on a le fond, la différence se fait dans la variété des solutions. Un geste génial, une passe lumineuse peuvent faire basculer tout un match. Le CSS et l'EST ne semblent pas en disposer pour le moment. En un mot, ils auraient besoin, plus que jamais, de réponses collectives, coordonnées, avant de miser justement sur l'exploit individuel. Sûr, que les joueurs, d'un côté comme de l'autre, se feront cet après-midi plaisir. Comme on devrait tous aimer les voir courir, le regard haut, l'esprit bien pensant et le cœur léger… Les bonnes idées Il faut dire qu'ils auront toujours de bonnes raisons de le faire, surtout lorsqu'ils préconisent les changements. Ici et là, on ne devrait pas pour autant changer pour changer, mais plutôt fonder le jeu sur les prédispositions naturelles des joueurs dont ils disposent, au-delà du résultat qui, semble être cette fois plus important que par le passé. Les sfaxiens restent d'ailleurs sur deux défaites consécutives et les "Sang et Or" ne peuvent se permettre aucun faux pas car le CA est toujours là à guetter la moindre défaillance, avec notamment ce qu'il a pu développer, jusqu'ici, comme idée de rendement collectif et de convictions partagées. Il faut dire que la culture de la compétition se travaille au fait dans la durée et dans l'implication. Ce dont auraient besoin des équipes comme le CSS, l'EST, l'Etoile, mais aussi l'OB, l'USM, le CAB, notamment pour réaliser de bonnes performances, est d'apprendre encore et toujours à se donner sans calcul et sans contraintes, de pouvoir aussi se projeter dans l'avenir, sans peur et sans complexes !... Rentrées dans la matière, ces équipes doivent certainement être conscientes, dès maintenant, de ce qui les attend, de ce qu'elles veulent et par conséquent de ce qu'elles sont obligées d'accomplir. C'est un moment important dans leurs différents parcours. Surtout avec les moyens et les arguments les plus souhaités, les plus indiqués. Elles doivent finalement savoir qu'il est grand temps de faire appel aux vertus du football, avec certes autant de contraintes, mais tout en sachant éviter tel ou tel relâchement. Tel ou tel football de bas étage.