• Le fondateur d'Hannibal TV n'engagera pas de poursuites judiciaires contre quiconque M. Larbi Nasra, fondateur de la chaîne de télévision privée "Hannibal", qui a été libéré, ainsi que son fils, hier, après leur arrestation, dimanche, a déclaré avoir été traité avec un respect total par les forces de l'ordre. Dans une déclaration exclusive à la chaîne "Hannibal", il a indiqué "avoir été surpris par la coupure de la transmission et avoir demandé des éclaircissements à ce sujet", déclarant qu'il a été «informé que la source de la coupure a été l'Office national de télédiffusion". Concernant les conditions de son arrestation, M. Larbi Nasra a expliqué qu'il avait suivi la nouvelle, après avoir été informé par l'attaché de presse de la chaîne"Hannibal", par l'intermédiaire de la télévision nationale, comme tous les téléspectateurs, alors qu'il était chez lui. Il a ajouté que le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur n'étaient pas au courant de la question. Le fondateur de "Hannibal" a indiqué, d'autre part, qu'il n'engagera pas de poursuites judiciaires contre quiconque, bien que l'accusation qui lui a été adressée soit très grave et que la loi lui accorde le droit de porter plainte en justice. En réponse à une question sur le dossier d'accusation, M. Larbi Nasra a souligné qu'en principe, ce dossier est définitivement clos. Il a, sur un autre plan, rappelé les objectifs de la création de la chaîne, affirmant qu'il œuvre, à travers "Hannibal", à participer "à la libéralisation de l'information en Tunisie, à se rapprocher du citoyen moyen et à traiter les questions sociales."