Suite à l'article paru le 09/02/2011, nous exerçons notre droit de réponse afin de permettre à vos lecteurs de ne pas être victimes de jugements hâtifs qui se sont traduits par la publication de nombreuses contre-vérités tendant à transformer une simple opinion en une information. Le groupe UTIC n'a de leçon à recevoir de quiconque en termes de transparence et d'éthique dans la conduite de ses afffaires et c'est précisément cette approche de rigueur qui fait que ce dernier s'est toujours associé à des partenaires tunisiens et étrangers de premier plan. Ceci étant dit, nous souhaitons apporter les commentaires spécifiques suivants sans pour autant entrer dans le détail du détail au risque de détourner vos lecteurs de l'essentiel : Tunisie Télécom souhaitant améliorer sa pénétration du segment «jeune» par un produit spécifique, en l'occurrence «Elissa», a décidé, pour des raisons stratégiques inhérentes au concept, de concéder la distribution de cette marque à un opérateur privé, fort d'une expérience reconnue dans la distribution, susceptible de garantir au produit une forte distribution numérique et des plages d'ouverture horaire extrêmement souples permettant de développer un concept et un business model qui a déjà fait ses preuves sur de nombreux marchés, européens en particulier, dans un laps de temps extrêmement court. C'est au vu de ces éléments et compte tenu de notre expérience dans la distribution de détail que Tunisie Télécom nous a tout d'abord approchés avec un business plan arrêté à l'avance puis sélectionné en tant que distributeur, et ce, dans un contexte de concurrence acharnée, encore plus rude avec l'arrivée du 3e opérateur dont la cible première ne pouvait être que celle visée et préemptée par Elissa. Districom est donc liée depuis mars 2009 à Tunisie Télécom par un contrat de distribution en détail pour les produits mobiles de Tunisie Télécom, avec une clause d'exclusivité pour Elissa qui s'est avérée malheureusmenet amputée dans son application d'une grande partie de sa composante recharge qui représente le cœur du business. En ce qui concerne les conditions financières négociées avec Tunisie Télécom (gratuité des cartes SIM, commission d'activation, prix de vente des cartes,…) et la prise en charge des coûts de communication par cette dernière, un simple comparatif avec ce qui se pratique sur le marché de la distribution en détail et en gros des produits de téléphonie aurait suffi pour en conclure que ces accords n'ont rien de préférentiels et de ce fait Districom n'a à aucun moment bénéficié d'un quelconque favoritisme. Pour ce qui est de la mise à disposition des kiosques Elissa par Tunisie Télécom, faut-il signaler que le contrat de location de ces kiosques a été négocié et signé entre Kiosque Concept et Tunisie Télécom bien avant de prendre contact avec nous et à aucun moment ce contrat n'a fait l'objet d'une négociation tripartite impliquant Districom. Bien au contraire, cette dernière n'a pas manqué de signaler, dès le démarrage de l'activité, plusieurs anomalies, dont un retard important dans le déploiement des kiosques et une clause d'exclusivité sur ces derniers qui a été bafouée d'emblée puisque les deux autres opérateurs ont disposé de ces mêmes kiosques générant un non-respect des engagements initiaux sur les emplacements stratégiques. C'est d'ailleurs dans ce contexte de déploiement lent et non conforme au cahier des charges initial que Tunisie Télécom a su réagir en venant nous proposer en septembre 2009 d'exploiter un réseau de points de vente itinérant. Au vu de l'ensemble de ces éléments, Districom et ses plus de 400 employés, en partenariat étroit avec toutes les équipes de Tunisie Télécom, n'ont pas ménagé leurs efforts pour faire de la marque Elissa une marque à part entière sur le marché de téléphonie mobile en Tunisie, et ce, conformément aux valeurs d'éthique et de transparence qui caractérisent Districom dans son quotidien. ------------------------------------------------------------------------ NDLR Apparemment, le premier responsable de Districom n'a pas bien saisi le message de notre article paru le 09 février 2011. L'article, d'ailleurs fondé (contrat à l'appui), met en cause la mauvaise gestion de Tunisie Télécom qui a provoqué une véritable hémorragie financière. Cela n'empêche pas de reconnaître que Districom a bénéficié d'un favoritisme flagrant. Le contrat de concession en soi s'avère totalement favoritiste. Justement, la convention a été conclue et signée par les deux parties alors que Districom était encore en cours de formation?!! Elle ne disposait donc pas de son immatriculation au registre de commerce?!! Certes, la faute est du côté de Tunisie Télécom, qui a approché le groupe UTIC pour la distribution de cette marque. Mais est-ce ainsi que notre entreprise publique manifeste son souci de rentabilité? On en doute fort ! En parallèle, M.Chaibi disait que «Districom n'a à aucun moment bénéficié d'un quelconque favoritisme»!!! mais la réalité est autre, car par comparaison, les franchisés de Tunisiana ne perçoivent qu'une commission de 8 à 10% sur les ventes... sans commentaire! D'un autre côté, le responsable parlait dans sa réponse d'(…un contexte de concurrence acharnée, encore plus rude avec l'arrivée du 3e opérateur dont la cible première ne pouvait être que celle visée et préemptée par Elissa). Il me semble que M. Chaibi a oublié que le 3e opérateur est entré sur le marché en juin 2010, or Elissa a été lancé le 21/3/2009! Et les éléments de favoritisme sont encore très nombreux, il suffit de demander une copie du contrat...