Deux mercenaires d'un pays africain, appelés «les bonnets jaunes», engagés par le colonel Gueddafi ont été capturés, hier matin, par l'Armée nationale tunisienne, alors qu'ils tentaient de franchir illégalement la frontière, un peu loin du poste de Ras Jedir. Ils sont bien armés. L'un a été blessé et transporté d'urgence à l'hôpital régional de Médenine. L'autre, qui est sain et sauf, est toujours sous contrôle dans la caserne de Ben Guerdane. Le même jour, de bonne heure, 179 ressortissants égyptiens qui exerçaient dans les villes de l'Ouest de la capitale, Tripoli, du côté de la Tunisie, ont pu atteindre le point de passage de Raas Jedir et sont déjà en Tunisie, tout comme 148 Libyens, des familles entières pour la plupart, qui ont fui, elles aussi, le territoire libyen et les massacres qui s'y produisent. D'autre part, des milices tunisiennes ont attaqué le siège de la Garde nationale de Ben Guerdane et se sont emparées de tous les véhicules saisis et parqués là depuis des mois, voire des années.