Mourad Mathari, producteur et organisateur de «Jazz à Carthage», a le regret d'annoncer l'annulation de l'édition 2011 suite aux conditions posées par le sponsor. Pourtant, affirme l'organisateur, «la préparation de cette 7e édition, qui se déroulait dans des conditions plus difficiles que celles des années précédentes — révolution oblige —, a conservé la confiance des artistes et des équipes techniques qui se faisaient un plaisir de rendre hommage aux citoyens tunisiens». Et de poursuivre : «La décision d'annuler la 7e édition de Jazz à Carthage me touche profondément, d'autant que nous étions heureux de participer à la relance de la vie culturelle, encouragée par le ministre de la Culture, et touristique du pays, mais cela ne nous empêchera pas de continuer à célébrer le jazz et à offrir des spectacles à la hauteur des attentes du public». Face à cette situation, causée par ce différend entre l'organisateur et le sponsor, l'on se demande pourquoi ce genre de manifestation, bénéfique pour la culture et le tourisme, ne bénéficierait pas tout simplement de l'aide des deux ministères concernés, surtout que notre pays a réellement besoin actuellement de relancer aussi bien la vie culturelle que le tourisme. A bon entendeur…