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Comment ça va mal !
Syndicat tunisien libre des producteurs et organisateurs de spectacles
Publié dans Le Temps le 02 - 07 - 2011

Marginalisés, dénigrés voire même déconsidérés, les producteurs et les organisateurs de spectacles communément appelés impresarios, dont le nombre ne dépasse pas la quinzaine sont presque écartés, cette année, des festivals d'été. Il y a un mois, ils ont constitué un syndicat dans le but de protéger et de revaloriser leur profession. Jeudi dernier à la Maison de la culture Ibn Khaldoun, le comité directeur composé de cinq membres: Mourad Mathari, Khaled Nemlaghi, Mansour Jmel, Nadia Jelliti et Lotfi Kriaâ, a tenu une conférence de presse au cours de laquelle ont été abordées différentes questions liées aux aléas de cette profession.
Mourad Mathari, initiateur de jazz à Carthage, a évoqué la situation du secteur le qualifiant de désorganisé et souffrant d'une mauvaise réputation auprès de l'opinion publique. Les problèmes soulevés concernent l'encadrement juridique caduques, la taxation excessive et la méthode de son calcul reste flou, les droits d'auteur non respectés etc. Cet état des lieux pour le moins confus favorise le clientélisme et le marché noir. Les solutions ? Envisager de supprimer les barrières administratives en amendant les lois selon la réalité du terrain. C'est que préconise Mourad Mathari qui appelle le ministère de la Culture à éclaircir sa position.
Lotfi Kriaâ rejoint Mathari et condamne l'organisation anarchique de spectacles non autorisés qui ne passent pas par la commission du ministère de la Culture. « On n'est pas tous traité sur un même pied d'égalité » affirme-t-il. Son avis est partagé par Khaled Nemlaghi qui propose de faire connaître la profession d'organisateur de spectacles qui implique différents secteurs : la sécurité, les transferts, les supports, la sonorisation, la taxation etc. Pour sa part, Nadia Jelliti, nouvelle arrivante dans ce domaine, a mis l'accent sur l'absence d'encadrement et du manque d'encouragement en raison d'une réglementation rigide. « On n'est pas à l'abri de surprises » avoue-t-elle.
Le constat étant fait, les revendications des protagonistes concernent l'amendement de la taxation, la suppression du fameux 8,8 de droit d'auteur d'autant plus que l'artiste n'en bénéficie pas et le désengagement du ministère de tutelle à savoir le ministère de la Culture. Le secteur favorise l'emploi d'au moins mille personnes et il est source d'impôts non négligeables.
Il est clair qu'un certain nombre d'aberrations handicapent le secteur et découragent les professionnels favorisant de la sorte le marché noir. L'assainissement s'impose en réduisant par exemple la taxation considérée comme étant prohibitive les droits d'auteur perçus comme un vecteur qui étouffe le secteur. Résultat, l'application de la réglementation est faite à la tête du client. Par conséquent, il y a une minorité qui respecte les lois mais reste handicapée. Faut-il faire tomber les barrières administratives en amendant les lois et les faire appliquer à tout le monde sur un même pied d'égalité ? Sur cette base là, les organisateurs de spectacles peuvent intervenir en modifiant sur les cahiers de charges, les procédures et la taxation à condition que la position du ministère de la Culture se précise. « Est-ce qu'on reprend l'organisation de nos manifs et dans quelles conditions ? Il existe des problèmes de sécurité pour lesquels on attend des éclaircissements » précise Mourad Mathari. Une réunion est prévue avec M. Ezzeddine Bach Chaouch dans les jours à venir.


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