La révolution a ouvert de nouvelles perspectives au cinéma tunisien. En effet, dans un contexte voulu pluraliste, démocratique et décentralisé, le devoir du cinéaste est de rompre désormais avec les réflexes et les pratiques d'antan, et de s'inscrire dans une approche qui l'implique comme citoyen responsable et artiste engagé. D'où cette question qui nous interpelle tous : Quel cinéma tunisien après la révolution ? C'est autour de cette problématique que l'Association tunisienne pour la promotion de la critique cinématographique organise, le vendredi 18 janvier, à 15h00, à la maison de la culture Ibn-Khaldoun, une table ronde, et ce, dans le cadre de ses activités et en guise de sa contribution à un impérieux débat qui doit être initié sur la place et sur le rôle du cinéma, et de la culture en général, dans la Tunisie de demain. Cette table ronde se propose d'examiner les axes suivants: - Qu'est-ce que la citoyenneté du cinéaste ? - Comment faire un cinéma dont l'engagement ne doit pas escamoter sa vocation d'art ? - Comment réinventer un cinéma décentralisé ? (produire dans les régions; enrichir le parc des salles) - Quels outils ou mécanismes à mobiliser pour une meilleure diffusion de la culture cinématographique? La table ronde sera animée par Kamel Ben Ouanès et Ikbel Zalila.