Fou de boxe, Azdine Ben Yaâcoub lance un cri d'alarme et du cœur. Et s'engage pour la énième fois à prêter main-forte à l'œuvre de reconstruction «Comme d'autres, je ne me résignerai pas à m'apitoyer et à regarder les ruines d'un sport qui m'a séduit, éduqué et passionné. La boxe tunisienne ne mérite pas ce qui lui arrive. En Tunisie, la boxe est devenue le cimetière des meilleurs souvenirs. Amis ou adversaires, il est grand temps de redonner à notre boxe un sens, un souffle, une image et surtout un espace pour que les rêves de nos boxeurs puissent encore s'y installer. La politique des petits profits de ce bureau directeur de la FT de boxe, des visions à court terme, des dérogations particulières, et les bourses à géométrie variable, comme l'aménagement des intérêts de certains, sont indignes de la noblesse de ce sport. Est-il utile de rappeler que la boxe est le seul sport qui pouvait prétendre à un podium olympique ? Historiquement, notre boxe a toujours été grande par des champions, tels Perez, Simon Belaïche, Belhassen, Guizani, Bouali, Balbouli et Imed Mathlouthi. Rien qu'avec les gosses de quartier, notre boxe aurait dû dominer l'Afrique et le monde arabe, et se tailler une place de choix sur le plan mondial. Et si elle n'y est pas parvenue, c'est par la faute des dirigeants et de notre sport en général. Je me demande comment Dhaou Chamekh a pu être “élu” président de la FTB ! En Tunisie, il y a les hommes et la passion pour redonner sa grandeur à ce sport noble. Pour ma part, je suis prêt à aider notre boxe en offrant des équipements. Il est bon de souligner qu'en France, 70% des athlètes des sports de combats sont tunisiens. L'heure est venue pour faire le grand ménage !»