«Etant contre le chaos et contre la stagnation, je pense que l'actuel bureau fédéral n'a tenu que 10% de ses promesses. On n'a pas réussi à mettre en valeur le rôle des clubs qui souffrent le martyre pour gérer le quotidien. On vit dans l'amateurisme, et ce n'est pas le nombre de licenciés qui peut dire que les choses vont bien. Où est passée la qualité alors ? Il faut dynamiser le tennis et toucher les régions et les clubs de l'intérieur. Je pense qu'on a beaucoup à faire pour améliorer nos performances, mais cette fois, en partant de la base. On veut plus d'attention de la part de la FTT, on veut que les entraîneurs fassent mieux leur travail et qu'on ait les moyens pour accomplir nos missions.» Adnane Hammami (TC Sfax): «Où sont les subventions ?» «L'avenir du tennis tunisien n'est pas très clair, à mon avis. Quand je lis le rapport moral, je dis que les résultats sont honorables, mais quand je vois la scène tunisienne, je dis que les tournois sont faibles. On ne va pas avec la même vitesse. En tant que président de club, je déplore le faible soutien financier de la FTT. Où sont les subventions ? Comment peut-on avancer si on n'a pas les moyens de gérer nos affaires ? Je crois que le débat doit être plus approfondi. Et je pense que le requête de la destitution est la solution pour venir à bout de ce blocage.» Baccar Tarmidh (AT. Sousse) : «Bilan honorable» «Je suis pour le dialogue avec le bureau fédéral, et non pour les pétitions de destitution. Le rapport moral a été bon avec un palmarès défendable et une élite de qualité. Mon club, par exemple, n'a même pas de courts pour encadrer ses jeunes joueurs. Allez visiter les clubs pour voir leur misère». Hatem Zbidi (TC ASM) : «Eviter le vide…» «Je parlerai de la création de clubs qui peut faire et du bien et du mal. Il faut faire attention, car le tennis est un sport spécial. Un nombre élevé de clubs peut ne pas servir les intérêts du tennis tunisien. Alors, qui fait du bon travail ? A mon avis, il faut contrôler la production des clubs. Je parlerai également de la requête de la destitution, sujet important qui a marqué les esprits ces derniers temps. Je pense qu'il faut bien lire les conséquences d'une telle décision. Je suis contre le vide qui peut suivre. Seules les urnes décident de la légalité d'un bureau fédéral et non les pétitions.» Zouheïr Ben Amor (TC HS) : «Centres de promotion inefficaces» «L'expérience des centres de promotion du sport n'a pas bien fonctionné, à mon avis. Le bureau fédéral a tenu certaines de ses promesses, mais pas toutes. On attend la création des ligues régionales, on attend un meilleur encadrement des entraîneurs régionaux. Cela sans oublier l'illégalité de l'actuel président du TCHS qui ne veut pas tenir une assemblée élective». Ali Abbès (AS Monastir): «La destitution ? Précédent dangereux…» «Je remercie le bureau fédéral pour ses efforts soutenus. Franchement, je ne m'attendais pas à de pareils résultats. Toutefois, je ne comprends pas pourquoi les tournois internationaux sont toujours tenus par les mêmes clubs. Pourquoi pas alors une rotation, surtout que le retour financier de ces tournois est garanti ? Je suis également contre la requête de destitution du bureau fédéral, c'est un précédent dangereux qui risque de se répéter». Chiheb Belhadj Youssef (TC Monastir) : «Bilan technique…» «On nous a fait parvenir les rapports moral et financier 48 heures avant l'assemblée. Ce n'est pas normal. J'aurais bien aimé que le président de la FTT remercie les clubs pour leurs efforts et leur courage».