Une convention de partenariat a été signée hier entre les différents acteurs du secteur touristique, en l'occurence la FTH (Fédaration tunisienne de l'hôtellerie), l'ONTT (l'Office national du tourisme tunisien) et la FTAV (Fédération tunisienne des agences de voyages) et les compagnies de transport aérien Tunisair, Tunisair Exress et Nouvelair. «Le but de ces conventions est d'abord de préserver les intérêts de chaque partenaire et de résoudre les problèmes liés à cette conjoncture particulière», a précisé M.Mehdi Houas, ministre du Commerce et du Tourisme. Il s'agit, en effet de faire intervenir l'Etat à travers le FODEC (Fonds de développement de la compétitivité) en vue de maintenir les vols charters même si le quota minimum des places n'est pas atteint. D'un autre côté, le ministre a relevé que ces accords pourraient être utilisés pour toucher de nouveaux marchés. M.Mohamed Belajouza, président de la FTH, a relevé, pour sa part, que cet accord a émergé d'un travail de longue haleine et qu'il s'agit d'un accord historique, précisant que c'était une opération ponctuelle dont le but est de rattraper une saison qui a mal démarré. Il a, en outre, souligné que cette opération pilote vise, notamment, à sauvegarder les emplois du secteur et qu'elle permettra, éventuellement, d'en créer de nouveaux. Tahar Saïhi, président de la FTAV, a noté que l'idée de cet accord consiste à employer le FODEC pour financer une action différente de celles classiques et dictée par la conjoncture difficile que vit actuellement le tourisme tunisien. M.Nabil Chettaoui, P.-d.g. de Tunisair, a noté que c'était un moment historique pour le tourisme tunisien, précisant que l'idée de ces accords consiste à prendre en charge par le fonds des places qui restent vides sur un vol charter en vue d'éviter les annulations qui avaient lieu au cas où le TO ne réussissait pas à vendre un certain nombre de places. D'un autre côté, M.Chettaoui a précisé que Tunisair n'a nullement attendu la signature de cet accord pour prendre des dispositions susceptibles de relancer le tourisme tunisien et qu'elle a porté à la connaissance de tous ses partenaires qu'elle maintenait le tarif d'hiver pour commercialiser ses vols d'été. Ainsi et jusq'à la date de signature de l'accord de partenariat, la contribution de Tunisair pour la relance du secteur se sera élevée à 30 millions de dinars. De son côté, M.Aziz Miled, P.-d.g. de Nouvelair, a rejoint M.Chettaoui et a noté que sa compagnie a, également, consenti des efforts notables en vue de relancer le secteur du tourisme.