Après l'installation, mercredi dernier, d'un nouveau camp de capacité de 2.000 personnes (le camp de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge (Cicr) et du Croissant-Rouge tunisien (CRT), installé récemment en collaboration avec 20 autres pays) destiné à alléger la pression exercée sur le camp Choucha qui accueille, actuellement, plus de 11.250 déplacés de 32 nationalités différentes (selon les statistiques de l'Unhcr), le ministre tunisien de l'Education et de la Formation en collaboration avec l'organisation non gouvernementale de défense des droits de l'enfant à travers le monde «Save the children» (le plus grand mouvement mondial indépendant œuvrant pour les enfants), et l'agence onusienne consacrée à l'amélioration et à la promotion de la condition des enfants «Unicef» (United nations international children's emergency fund) se sont mis d'accord pour la mise en place dans le camp Choucha d'une école internationale en faveur des enfants des réfugiés. Selon M. Mohamed Gzoumi, directeur adjoint de l'animation culturelle au sein de la direction régionale de l'enseignement de Médenine, l'école va donner des cours en trois langues‑: arabe, français et anglais. Il a ajouté‑: «On va tout d'abord commencer par des études statistiques sur les enfants du campement, cerner leurs besoins des enfants et étudier les mécanismes de réalisation de ce projet. Ensuite, on va passer au volet logistique qui sera piloté en collaboration avec les deux organisations (Unicef et Save the children). Notons que cette école sera animée par des enseignants, des animateurs culturels et des encadreurs pédagogiques, sans parler d'un suivi psychologique qui sera assuré par des pédo-psychologues». Toujours selon M. Gzoumi, ce projet a comme finalité‑: primo protéger les enfants des réfugiés contre les effets négatifs de la guerre sur leur psyché. Secundo, garantir à ces âmes juvéniles le droit d'accéder au savoir et au divertissement indépendamment de la situation de crise et de guerre qu'ils ont fine. Tertio, ancrer chez eux les nobles principes de l'humanisme et de la solidarité, et ce, à travers des programmes préventifs contre les horreurs de la guerre loin de la culture du mépris et de la haine. Il reste à signaler que ce projet sera piloté sur le terrain par la direction régionale de l'enseignement de médecine en la personne de M. Mohamed Gzoumi.