La ville de l'Ariana s'apprête à célébrer «la fête de la rose». Rendez-vous bien ancré dans les traditions, l'édition 2011 s'annonce aussi riche que les précédentes, avec, au programme, un séminaire sur le thème inévitable de la rose, une manifestation culturelle, des concours et une foire au mausolée de Sidi Ammar où seront exposés à la vente des produits artisanaux, ainsi que des fleurs et des roses de différentes souches. Mais il est regrettable de constater que la ville de l'Ariana a vu sa vieille réputation nationale, voire internationale, de «ville des roses» s'étioler au cours des dernières années, consécutivement à une explosion démographique et à la poussée du béton. Hélas, le temps où la rose était reine est révolu. Sera-t-elle réhabilitée ? Autre ombre au tableau: «la fête de la rose» a perdu de son rayonnement international, les dernières éditions ayant été marquées par l'absence d'invités étrangers qui étaient fidèles au rendez-vous. De surcroît, l'énigme persiste encore quant aux raisons empêchant la reprise de la coopération avec la ville française de Grasse, un des fleurons mondiaux de la rose, qui avait des liens de partenariat avec l'Ariana.