A défaut d'une solution à l'amiable du blocage de la mise en oeuvre de l'accord conclu entre l'administration de Tunisie-Télécom et la Fédération des postes et des télécommunications, la compagnie devrait avoir recours à l'arbitrage, a affirmé hier, à l'agence TAP M.Mohamed Mongi M'barek, secrétaire général de la Fédération. Tenant une conférence de presse à Tunis, M. M'barek a passé en revue les raisons du nouveau sit-in observé depuis le 10 mai par les agents de Tunisie-Télécom. Lequel sit-in intervient après le blocage de la mise en oeuvre de l'accord conclu entre l'administration et le syndicat. Les représentants de la République tunisienne et ceux d'Emirates International Telecommunication LLC "EIT" au sein de ce conseil ne sont pas parvenus u à un accord concernant l'application de l'article 10 de l'accord relatif à l'arrêt des contrats de durée limitée des "agents aux salaires gonflés". M.Mbarek a précisé que ces contrats dépassent le régime des salaires mis en vigueur dans le cadre du statut des agents de Tunisie-Télécom et ne sont pas adaptés à la législation du travail. Les infractions, a-t-il dit, portent sur l'octroi d'indemnités complémentaires non soumises à l'impôt, le paiement anticipé des indemnités au titre de l'année 2012 et une possibilité de renouveler ces contrats, laquelle n'obéit à aucun contrôle. Le nombre des personnes recevant "des salaires élevés" et concernés par l'accord du 9 février, a été établi à 60 après l'arrivée à terme des contrats à durée déterminée (CDD) de trois autres personnes. La direction de Tunisie-télécom, qui avait déjà mis fin aux activités de 6 autres personnes bénéficiant de CDD similaires, s'était engagée auparavant à mettre fin aux activités de 44 contractuels de ce type et à ne maintenir que 10 personnes ayant des spécialités nécessaires à la société.