Vient de paraître, tout récemment, le19e numéro de la revue mensuelle du cinéma et de l'audio-visuel Ecrans de Tunisie. Editée en langue arabe et française, la revue suit de près les dernières actualités culturelles dans le monde du cinéma. Au sommaire, plusieurs articles s'articulant autour du 7e art tunisien, de la présence tunisienne au festival de Cannes, ainsi que de la révolution et de son impact sur le cinéma dans le monde arabe. La page "Evènement" est consacrée à la dernière édition du Festival de Cannes et à la présence du film documentaire du Tunisien Mourad Ben Cheikh Plus jamais peur. L'article, intitulé "64e Festival de Cannes : la Tunisie à l'honneur", de Mounir Fellah, nous donne une idée sur ce film tunisien qui a été dans la sélection officielle du festival. Il est également question dans ce numéro de l'hommage à la révolution tunisienne qui allait être rendu par la direction générale de Cannes, et ce, par la projection de ce film documentaire sur la révolution tunisienne. La rubrique "interview" a été consacrée à un entretien avec Néjib Ayed, le producteur du film Le Royaume des fourmis qui s'est porté candidat à la sélection dans cette session du Festival de Cannes, mais qui a été jugé "trop cruel" par les "boss" du festival, en allusion aux positions de Chawki Mejri quant à l'oppression israélienne contre le peuple palestinien. Dans la rubrique "Hommage", dédiée à Tahar Cheriâa, le lecteur peut lire deux articles qui rendent hommage au père spirituel du cinéma tunisien et fondateur des Journées cinématographiques de Carthage, décédé en 2010. Le premier article, signé par la rédaction de la revue et intitulé "La francophonie rend hommage à Tahar Cheriâa, grand défenseur du cinéma panafricain", présente le communiqué de presse de l'OIF, (l'Organisation internationale de la francophonie), qui, à l'occasion de la 64e édition du Festival de Cannes, a mis en exergue et reconnu l'apport de ce pionnier. On y parle aussi de la projection d'un extrait du film de Mohamed Challouf Tahar Cheriâa, à l'ombre du Baobab, suivie d'une table ronde et de la remise, à titre posthume, de la médaille Léopold Sédar Senghor à ce grand monsieur du cinéma tunisien. Le second article, signé Mohamed Challouf, nous présente son film qui décrit la vie de Cheriâa, la naissance des cinéclubs en Tunisie et des JCC, ainsi que sa contribution à l'essor du cinéma africain et arabe. D'autres articles, qui traitent encore du cinéma tunisien, des révolutions dans le monde arabe et de leurs effets sur le cinéma, sont à lire dans ce mensuel.