• Le théâtre romain mis au repos En concertation avec le ministère de la Culture, le comité consultatif de réflexion sur les festivals de Carthage et de Hammamet a convenu que, faute de temps, il était quasi impossible de concevoir une programmation à la hauteur de ce que vit actuellement la Tunisie (révolution, pluralisme, élections libres et démocratiques) pour le plus prestigieux de nos festivals d'été. Et comme la mise en marche de la lourde machinerie du théâtre romain pour quelques grands spectacles susceptibles de drainer la foule serait inopportune et constituerait une perte inutile d'argent, les membres du comité ont suggéré la mise au repos du théâtre qui, de toute façon, a besoin de quelques travaux de restauration et l'exploitation d'autres espaces de la banlieue nord et même de Tunis: l'esplanade du musée de Carthage et d'Ennejma Ezzahra, le palais El Abdellia, l'Acropolium et le Théâtre municipal, désormais climatisé. Aussi, a-t-il été suggéré d'opter pour un programme à thèmes et à affluence modeste, ce qui n'exclut pas la qualité. Il y aurait ainsi du théâtre, des récitals instrumentaux, des concerts de «tarab», de jazz…, le tout du cru tunisien, arabe et étranger. Aussi, le ministère de la Culture invite-t-il les créateurs, les artistes et les organisateurs de spectacles à soumettre leurs propositions, en fonction de ces choix pour «les nuits de Carthage», ainsi que pour le festival de Hammamet, en tenant compte de la nécessité de limiter au maximum les coûts pour les raisons que tout le monde connaît. Un communiqué officiel dans ce sens sera bientôt publié.