On aura une finale pleine entre deux équipes qui poursuivent leur bras de fer L'année dernière , l'ESS était tout proche de rafler une coupe de Tunisie. Sauf que le destin en a voulu autrement : Nizar Knioua, joueur de métier au SN, réussit un panier à trois points à la toute dernière seconde du match. Rêve brisé pour l'Etoile, rêve exaucé pour le SN. Le sort de la finale 2010 est ainsi scellé. Cette année, la donne est complètement différente‑: l'Etoile a battu Nabeul en finale du championnat et se porte nettement mieux. Entre une équipe qui veut ajouter la coupe au championnat et une autre qui veut sauver sa saison, la finale promet d'être passionnante et équilibrée. On ne peut pas parler de favori et d'outsider. Les deux ont leurs atouts et leurs points faibles. D'après ce qu'on a vu en championnat, les Etoilés ont quelque chose de plus qui se situe au niveau de la richesse de l'effectif. C'est le seul domaine où il y a une nette supériorité. A l'ESS, Predrag dispose de dix joueurs de qualité sur lesquels, il peut compter à n'importe quel moment du match. Au SN, on ne bénéficie pas de la même abondance. La blessure de Nizar Kenioua, le peu de solutions dans le jeu intérieur, sans oublier le climat de tension, ont fait du mal au SN. Sinon, on ne peut pas dire que l'on est devant un match acquis d'avance. Qui sait, ça peut se décider dans les dernières secondes du match. Une chose est sûre, il y a un peu plus de pression de résultat à Nabeul qu'à Sousse. Monôm Oune parti, Sofiène M'rabet et Najeh Abid repêchés, le public de Nabeul n'a pas envie que son équipe sorte bredouille de la saison. Une victoire donnerait un élan de plus à l'équipe dirigeante l'année prochaine. A l'ESS, la confiance est de mise. Et pour cause, l'équipe se comporte bien et justifie les investissements opérés. Une équipe au cran admirable qui joint l'utile à l'agréable. Les coéquipiers de William Franklin donnent l'impression de ne pas vouloir s'arrêter là. Un doublé serait le bienvenu à Sousse, surtout pour les dirigeants qui ont mis le paquet cette année. Jemmal-Grombalia chez les filles La finale, c'est aussi les féminines. Avec toutefois un constat : le basket féminin a perdu de sa splendeur ces dernières années ; clubs de plus en plus instables et joueuses de moins en moins talentueuses, fini le bon vieux temps où les clubs féminins drainaient les foules. Cette année, l'ASF Jemmal a rendez-vous avec la DS Grombalia, deux équipes ambitieuses qui veulent conclure comme il faut la saison. Bonne finale !