Les derniers rebondissements concernant le transfert du gardien Aymen Ben Ayoub vers un grand club de la capitale ont animé toutes les discussions et ont fait couler beaucoup d'encre et de salive. Pour en savoir plus sur cette affaire, nous avons essayé de joindre le joueur en question, mais il était impossible de l'avoir au bout du fil. Durant la journée de lundi, le président du club était à Tunis. Contacté et prié de nous expliquer les raisons de cette volte-face, parce que c'est finalement lui qui aurait changé le fusil d'épaule, il s'est contenté de nous dire : «Je me suis entretenu avec M.Jamel Atrous. Les négociations se poursuivent. Ben Ayoub est resté à Zarzis pour ne pas perdre sa concentration sur le match de Kairouan. La signature est ainsi reportée pour plus tard». Déclaration étrange dans la mesure où le porte-parole du CA a déclaré sur les ondes de Radio Jawhara que Ben Ayoub est à Tunis. Un témoin oculaire affirme avoir vu le héros de l'épisode à l'aéroport de Djerba-Zarzis lundi à 7h30. Le gardien en question était absent au cours de la séance d'entraînement de lundi alors que ses amis étaient présents en civil. Jusqu'à 22h00, il n'avait pas encore regagné l'hôtel! Enfin, Ali Oueriemmi n'a-t-il pas téléphoné lui-même à Ben Ayoub dimanche soir pour lui dire qu'ils prendront l'avion de 8h30 (vol UG 003) Djerba-Tunis? Manifestation Plusieurs supporters de l'ESZ ont manifesté devant le local du club et dans les artères de la ville. Ils ont bloqué la circulation lundi en début de soirée pour protester contre la décision de la commission d'appel qui a invalidé le verdict pris par la LNFP concernant le match ASG-ESZ disputé le 25 juin à Gabès et confirmé le résultat acquis sur le terrain (0-0). Les arguments peu convaincants avancés par le président de cette commission ont jeté de l'huile sur le feu et étaient perçus comme la goutte qui a fait déborder le vase. «De qui se moque-t-il quand il parle d'équité?», ne cesse-t-on de répéter à Zarzis. Aux dernières nouvelles, nous apprenons que l'équipe a reçu des menaces si jamais elle se redait à Kairouan. Affaire à suivre…