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L'organisation «Liberté et équité» exige la libération des jeunes emprisonnés
Répression des sit-inners de la Kasbah
Publié dans La Presse de Tunisie le 17 - 07 - 2011

• Arrestation de 40 jeunes dont 17 ont été enrôlés au sein de l'armée pour effectuer leur service militaire
L'organisation «Liberté et équité», présidée par Maître Mohamed Nouri, a organisé, hier, une conférence de presse au cours de laquelle elle a dénoncé les actes de violence et d'agression perpétrés par les forces de l'ordre à l'encontre des participants au sit-in la Kasbah 3 et appelé à la libération de tous les jeunes arrêtés vendredi et à poursuivre en justice les responsables de ces actes inacceptables.
La rencontre a permis également à certains participants au sit-in d'apporter leurs témoignages sur ce qui s'est passé aussi bien vendredi 15 juillet à la place de la Kasbah qu'hier devant la caserne de Bouchoucha au Bardo où les familles des jeunes arrêtés accompagnées par des représentant de l'organisation «Liberté et équité» ont essayé d'avoir des informations sur le sort réservé à leurs enfants, mais, malheureusement, ils ont fait l'objet, selon leurs dires, d'agressions physiques et verbales de la part des forces de l'ordre en exercice au centre d'arrêt de Bouchoucha ainsi que de la part de certains éléments louches qu'ils prenaient pour des prévenus écroués par la police.
22 jeunes arrêtés et 17 enrôlés dans l'armée
Me Mohamed Nouri est revenu sur les événements qui ont émaillé, vendredi 15 juillet, le sit-in la Kasbah 3 dont la tenue a été empêchée par les forces de sécurité et qui a abouti à l'arrestation de 40 jeunes dont 17 ont été enrôlés dans l'armée afin d'effectuer leur service militaire alors que les autres comparaîtront demain devant le juge.
Le président de «Liberté et équité» a dénoncé la pratique d'enrôlement des jeunes contestataires dans l'armée, «une pratique ancienne que nous croyions révolue considérant le service national comme une sanction alors qu'il constitue un devoir sacré que chaque citoyen se doit d'assumer».
Me Nouri a appelé les autorités à «mettre un terme aux dérives sécuritaires et aux pratiques de répression policières qui nous rappellent l'époque du président Ben Ali et de sa police répressive, à libérer tous les jeunes participant au sit-in avorté, arrêtés injustement, à engager des poursuites judiciaires contre les responsables des agressions parmi les forces de sécurité et à consacrer la liberté des jeunes à manifester et à exprimer librement leurs opinions».
De son côté, Maître Imène Triki, membre du comité exécutif de l'organisation, a apporté des détails sur les violences subies, hier samedi 16 juillet 2011, par les membres des familles des jeunes sitinners arrêtés la veille et qui se sont rendus au centre d'arrêt à la caserne Bouchoucha au Bardo, en vue de s'enquérir des conditions d'arrestation de leurs enfants et demander à ce qu'ils soient libérés.
«Malheureusement, notre démarche a suscité une réaction des plus violentes et des plus répressives de la part des agents de l'ordre sur place et de la part d'un groupe déléments à l'allure louche (que les familles des jeunes emprisonnés ont pris pour des prévenus arrêtés par la police puisqu'ils descendaient d'un fourgon de police avant d'accomplir leur basse besogne», a notamment souligné Mme Triki.
Les témoignages exprimés par les sitinners dont certains ont été arrêtés, hier, pour quelques heures ont tourné, dans leur majorité, autour de la violence excessive utilisée par les forces de l'ordre pour empêcher «une manifestation à caractère pacifique qui a démarré par la distribution de roses aux policiers pour finir dans le sang des jeunes protestataires tabassés à outrance comme à l'époque de Ben Ali où la dignité et les droits du citoyen n'avaient aucune importance».
Un participant au sit-in, venu de Kébili, sauvagement agressé par les forces de l'ordre a précisé dans son témoignage que «le comportement des policiers n'a pas changé et que leurs pratiques sont toujours celles qu'ils ont acquises à l'époque du président déchu»ajoutant que les jeunes qui ont chassé Ben Ali et mis fin à son régime dictatorial «ne seront pas intimidés, ne se laisseront pas faire et ne permettront à quiconque de leur confisquer leur chère révolution».
Pour un autre jeune venu de Sousse participer au sit-in, en compagnie de son frère qui a été arrêté par la police, «les partis politiques qui ont dénoncé notre initiative ne passeront pas parce que les Tunisiens sont tout simplement éclairés sur leurs véritables desseins politiques et sur leurs objectifs n'ayant aucun rapport avec la révolutions et les valeurs qu'elle cherche à consacrer».
Une autre jeune intervenante, qui a assisté aux actes de violence et d'intimidation commis à la place de la Kasbah, a condamné le comportement de ces «policiers qui demandaient à se réconcilier avec les Tunisiens et à reconquérir leur confiance mais qui nous ont révélé qu'ils n'ont pas changé au fond».


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