La Ligue tunisienne pour la défense des droits de l'Homme a fermement condamné les actes de violence survenus ces derniers jours et les agressions contre les forces de sécurité et de l'Armée nationale, appelant à la conjugaison des efforts pour mettre fin à ces actes qui menacent le processus démocratique du pays. Dans un communiqué publié hier, la Ltdh souligne que l'interdiction du rassemblement à la Kasbah le 15 juillet ne justifie pas les manifestations violentes qui ont causé la mort d'un enfant à Sidi Bouzid et fait quatre blessés graves parmi les agents de sécurité à Menzel Bourguiba, relevant la nécessité à ce que la justice prenne son cours conformément à la loi. Elle a réaffirmé son attachement au respect du droit au rassemblement et à la manifestation pacifique, exhortant toutes les parties à faire preuve de vigilance afin que ce droit ne soit pas exploité par certains pour agresser les personnes et porter atteinte aux établissements publics et privés. Rappelant son appel, le 16 juillet, à l'ouverture d'une enquête sérieuse et impartiale sur les derniers évènements et les violations contre les protestataires pacifiques et les journalistes, la Ltdh revendique la libération de tous ceux qui n'ont pas participé aux actes de violence parmi les personnes arrêtées.