Configuration tactique et profil de jeu entièrement portés vers l'offensive, les poulains de Patrick Liewig veulent coûte que coûte renouer avec la victoire Regrets accompagnés d'un certain goût d'inachevé chez les Bardolais suite aux deux chocs disputés face au CSS et au CA. C'est qu'en dépit d'un gros volume de jeu produit, les poulains de Liewig ont manqué de «finish» dans les derniers mètres alors que la «baraka» n'a pas été du côté des Stadistes, en fin de partie, face au CA. Deux points de gagnés ou quatre de perdus (à l'issue de ces deux confrontations ?). L'on pencherait plutôt pour la deuxième hypothèse vu que le ST avait les moyens de forcer son destin, jouant d'égal à égal avec ses adversaires et manquant le coche de très peu... Au-delà du classement flatteur du ST, d'aucuns parmi les puristes sont satisfaits de ce palier atteint par le ST. Si les objectifs tracés en début de saison sont en passe d'être concrétisés, il ne fait aucun doute que la valeur intrinsèque de l'équipe lui permet d'ambitionner beaucoup plus que ce qui est atteint actuellement. Cela dit, le Stade Tunisien campe sur ses positions, gardant à distance un CSS qui reste à l'affût du moindre faux pas de son devancier. La position du ST lui permet d'arborer les habits d'un club qualifié pour la coupe de la CAF mais comme l'appétit vient en mangeant, les Stadistes se sont découvert de nouveaux challenges à atteindre tels que la troisième place, un objectif loin d'être irréalisable pour un ensemble stadiste chevronné et désormais rompu au haut niveau. C'est donc dans la droite ligne de ce qui a été accompli jusque-là que les coéquipiers de Jedidi s'emploieront à en découdre avec les Hammam-Soussiens. Ces derniers, condamnés à glaner trois points pour rebondir, se frotteront à la meilleure défense du championnat et à un groupe stadiste supérieur sur tous les plans. Une gestion par objectifs... Patrick Liewig a opté pour une orientation de jeu des plus intelligentes face au CA. Un dispositif qui a énormément handicapé les poulains de Habib Méjri. C'est en fonction de l'adversaire que l'on adopte le schéma tactique, une constante chère au technicien stadiste. La bonne lecture du jeu et une bonne connaissance du potentiel adverse aidant, voilà la griffe du technicien stadiste, un stratège au vrai sens du terme. Chaque match a sa vérité et chaque adversaire demande une gestion appropriée selon les exigences du moment. Face à l'ESHS, la donne changera forcément. Le staff technique n'alignera pas trois pivots pour saper les constructions offensives adverses mais injectera un attaquant supplémentaire. Chapitre travail de sape, récupération et relance, si Tombadou débute le match, les deux autres écrans axiaux, Kouakou et Ba, sont en ballottage, alors que Tej au relais offensif et Jedidi dans un rôle plus décalé compléteront la ligne médiane. Plus haut, Kasdaoui, décevant face au CSS et au CA, céderait sa place à Guelbi, alors que Riahi lui serait associé en vue de former le duo de l'attaque. Une orientation à profil offensif, en 4-4-2, et ce, pour déverrouiller tôt le blocus de l'ESHS. Notons qu'outre Rami Jéridi dans les bois, le quatuor de la défense (la meilleure- arrière-garde de la Ligue I) sera reconduit, soit la paire axiale Hosni-Zaïri et les deux latéraux Chagra et Rhouma.