Après Mokdad Sehili et Lamine Nahdi, le festival de la Médina de Bizerte a enchaîné, dimanche dernier, avec la troupe nationale de musique dirigée par le maestro Abderrahman Ayadi. Ils étaient cinq chanteurs à se relayer sur la scène du théâtre de plein air en cette chaude soirée ramadanesque. Et c'est Noureddine Béji qui est «monté» le premier, accompagné de 16 musiciens, dont 5 percussionnistes, 3 violonistes, un luthiste et un joueur de qanün qui s'est illustré de fort belle façon. Le chanteur, bien «encadré», a, à cette occasion, étalé son talent en interprétant des chansons ayant trait à la révolution et un extrait d'El Hadhra Ya Hbabi. Puis, ce fut au tour de Rihab Sghaïer de régaler l'assistance avec Bani Watani avant que Adnane Chaouachi n'en fasse de même avec Ibek et Ya miméti. Un spectacle aux couleurs typiquement nationales qui s'est poursuivi avec Chokri Hannachi qui a puisé dans la richesse de notre patrimoine musical traditionnel. Il a surtout entamé Makhoul Andhar. Enfin, Dorra El Béchir a chanté Ya Bir Mateur et a fini en beauté en reprenant Aâla Allah sous les applaudissements du public qui a daigné se rendre du côté d'El Jbabina. Une belle opportunité pour décompresser!