CA et CSS aiment aller devant et passer par un football offensif. Les individualités de part et d'autre le justifient Le match CA-CSS, de cet après-midi, est avant tout un duel technique entre Habib Mejri et Luka Peruzovic. Les stratégies de jeu clubistes et sfaxiennes ont un point commun. Elles privilégient, entre autre, le jeu offensif. Les deux entraîneurs n'hésitent pas, pour autant, à utiliser deux attaquants au moins, et des demis offensifs. Commençons par les Clubistes où Lechantre, avant, et Mejri, maintenant, comptent sur un attaquant de pointe, à savoir Akrout, épaulé par un attaquant de soutien, en l'occurrence Messadi, ainsi que des relayeurs comme Melliti et Sellami (sans oublier Dhaouadi, le grand absent du match). Du côté sfaxien, et en l'absence de Guemamdia et de Nabé, on verra Orok, Ushé et Hamza Younès. Quels que soient les noms, le CA et le CSS nous ont habitués à «ouvrir» le jeu et offrir des espaces. Le nombre de buts marqués dans les matches CA-CSS a été toujours important. Ce n'est pas par fragilité défensive, mais surtout par inspiration. La question qui se pose est alors de se demander si les absences, dans le compartiment sfaxien, vont peser. On parlera surtout de Guemamdia dont l'apport a été toujours déterminant en coupe, à preuve le but salvateur contre l'EST en huitièmes de finale. La dernière chance… Si la défense clubiste a perdu de sa solidité lors des sept derniers matches, et si le CSS a un peu douté en championnat, il est primordial de rappeler que CSS et CA comptent beaucoup sur l'épreuve de la coupe pour sauver leur saison. De l'enjeu, il y en aura sûrement. Des intentions offensives, il y en aura certainement. Mais le poids du résultat pèsera-t-il sur les esprits et sur les jambes? C'est que c'est la dernière chance de part et d'autre. Le perdant perdra plus que la coupe. C'est la chose qui nous fait le plus peur. Le 4-4-2 serait le plan de jeu dans les deux camps. Sauf que les Sfaxiens vont compter sur des joueurs percutants et rapides dans les transitions, alors que du côté clubiste, Milliti, Sellami, Messaâdi et, à un degré moindre, Traoré, sont très dangereux dans un schéma à dominante offensive. Les joueurs de Mejri aiment «ouvrir» le jeu en largeur et attendre qu'une brèche s'ouvre dans la défense adverse. Les deux équipes ne sont pas aussi dangereuses sur les balles arrêtées durant toute la saison. Mais on ne sait jamais, dans un match pareil, un détail peut faire la différence. Et si on passait aux prolongations? Ces deux équipes l'ont fait dans le tour précédent. La fraîcheur physique sera un élément capital pour les deux formations qui ont des joueurs de cran. En dépit d'un enjeu colossal, on prévoit un CA-CSS aussi passionnant qu'auparavant. Jamais un duel entre les deux n'a été calme et terne!