Coulibaly et les autres suivent progressivement le mouvement Quand on endosse le maillot d'un club de la trempe de l'Espérance, il ne suffit pas d'être bon. Non seulement il faut être un footballeur à la valeur intrinsèque, mais il faut également se fondre illico presto dans le groupe et apporter une valeur ajoutée au jeu collectif. Grands noms, adaptation progressive Les «Sang et Or» ont fait leurs «emplettes» aux derniers marchés des transferts, hivernal et estival. Ainsi, le Parc B a vu débarquer Mouelhi, Slama, Coulibaly et Dramane qu'on a remplacé par N'djeng. Mais tous ces nouveaux venus ont mis du temps pour percer. Il en faut car on n'a pas regardé à la dépense avec des montants qui avoisinent le milliard de millimes. Il y a eu d'abord Dramane Traoré, le plus gros transfert du mercato hivernal. Après un passage mi-figue mi-raisin, il a quitté le Parc B six mois après, alors qu'il commençait à apporter le plus escompté. Son remplaçant, Yannick N'djeng, a dû attendre la manche retour contre le Mouloudia pour sortir son premier grand match avec à la clé trois buts. Le Camerounais a enfin explosé. Contre Al Ahly au Caire, il a failli ouvrir la marque, ce qui aurait pu donner une toute autre tournure à la rencontre. Certes, il n'a pas marqué vendredi dernier, mais il a bien secoué la défense ahlaouie et ce n'est pas rien. En attendant toujours plus du Camerounais. Idrissa, encore un effort Un autre joueur dont on attend beaucoup : il s'agit du Malien Idrissa Coulibaly qui a été au centre d'une grosse polémique. Son poste de prédilection est défenseur central. Pourtant, c'est Yaya Banana qui tient désormais la corde aux côtés de Hichri. Vendredi, face à Al Ahly, Maâloul l'a aligné comme arrière droit. Une tâche qu'il a certes honorée mais, à notre humble avis, le Malien peut faire beaucoup mieux quand il pique à l'axe. Il lui faut de la volonté et surtout du temps de jeu. Slama en attente Un autre nouveau venu qu'on n'a presque pas vu : Mohamed Ali Slama, censé être la doublure de N'djeng. Mais faute de matches dans les jambes, on n'a pas encore vu l'ex-Zarzissien à l'œuvre. Et puisque l'Espérance est conditionnée par le calendrier africain avec l'obligation du résultat qui va avec, le staff technique ne peut pas se permettre de faire des essais. Slama est obligé donc d'attendre sa chance. Sur le papier, les solutions de rechange existent. Sur le terrain, il faut laisser du temps au temps pour que les nouveaux venus, qui ont coûté très cher au club, apportent une valeur ajoutée. Il y a également les autres joueurs qui sont déjà dans le groupe depuis un bon moment, à l'instar de Ayari et Derbali mais qui ne trouvent pas souvent de place. C'est à eux de s'adonner à fond afin d'être de bonnes doublures lorsqu'on a besoin d'eux et de briguer des places de titulaires ultérieurement.