Princesse Nazli Est-ce parce qu'elles portent le même prénom que Nazli Hafsia s'est intéressée à ce personnage de l'Histoire récente de la Tunisie ? La princesse Nazli était égyptienne, et arriva en Tunisie à la fin du XIXe siècle pour y vivre une passion avec Si Khélil Bouhajeb, notable de l'époque. Elle aménagea superbement une demeure dans les vergers de La Marsa, la Villa Ramsès, et y tint salon littéraire. Nazli Hafsia lui consacre un livre : «La princesse Nazli Fadhel en Tunisie, 1896-1913. Une figure moderniste», paru aux éditions Sagittaire. Festival international de Tunis Juste après le festival de Cannes, c'est à Tunis que se retrouvera le gotha du cinéma pour la prochaine édition du Festival de Tunis. Du 27 au 30 mai prochain, donc, au Zéphyr de La Marsa, et probablement au CinémAfricArt, six films en compétition, mais aussi une pléiade de films «red carpet», et de films d'auteur seront projetés pour un public désormais fidélisé par ce rendez-vous. C'est évidemment toujours autour de la femme que se déploie ce festival : femme-auteur, femme-producteur, femme-actrice. Le clin d'œil, on célébrera la fête des mères à cette occasion par un événement particulier. Mismir en catalan Mismir, le livre du jeune prodige de l'écriture, Yasmine Karray, vient d'être traduit en catalan et en espagnol. Le jeune auteur, qui a aujourd'hui à peine quinze ans, part pour une tournée de présentation de son livre à travers les lycées de Barcelone. Femmes de Méditerranée Le réseau Femmes de Méditerranée, qui se réunit chaque printemps à Zarzis, se retrouvera à la fin du mois de mai. Un thème à cette rencontre : «Les nouvelles technologies». C'est à Tunis que cela se passe La preuve, c'est qu'il y a rarement eu une telle concentration de journalistes étrangers pour couvrir des évènements culturels ou de société. La Fashion Week de Tunis, qui vient de clore avec succès sa seconde session, a drainé de nombreux journaux et revues spécialisées, américaines, françaises et italiennes, ainsi d'ailleurs que des chaînes de télévision thématiques. Le festival Jazz à Carthage a, quant à lui, attiré également des journalistes européens (anglais, autrichiens et français). 7.000 entrées 7.000 entrées pour l'exposition que l'Institut du monde arabe consacre à Leïla Menchari, et à laquelle elle a convié une pléiade d'artisans tunisiens sélectionnés parmi les meilleurs. Au milieu des vitrines de celle que le Tout-Paris appelle «la magicienne», nattiers, dinandiers, tailleurs de pierre et souffleurs de verre font montre de leur savoir-faire et expliquent à un public séduit les arcanes de leur art.