La tension monte de nouveau entre les clans Habib Guiza et Nasreddine Bouzraâ qui se disputent la direction de la Confédération générale tunisienne du travail (Cgtt). A l'origine de ces nouveaux conflits, la tenue les 3 et 4 décembre 2011 à Nabeul, d'un congrès national de la Cgtt et l'élection de Habib Guiza, secrétaire général de la confédération. Bouzraâ qualifie ce congrès d'illégal et accuse le clan rival de tromper l'opinion publique et syndicale à travers l'organisation du congrès en se basant sur un statut «falsifié par Guiza qui sera poursuivi en justice». «Guiza a perdu sa qualité de secrétaire général de la confédération depuis le 9 novembre 2011 lorsque la majorité des syndicats ont retiré leur confiance en lui et après la dissolution du bureau exécutif avec le départ de 4 de ses membre sur un total de 7», ajoute Bouzraa dans une déclaration dont une copie est parvenue à la TAP. Le clan Guiza affirme, de son coté, sa victoire aux élections de la confédération. 129 électeurs ont voté pour Guiza SG de la confédération et 118 voix ont voté pour la liste gagnante avec 4 bulletins neutres et 7 annulés seulement. Le congrès de Nabeul est venu conférer un surcroît de légitimité à la Cgtt qui s'engage à respecter le principede la représentativité effective entre les différentes catégories sociales, la femme et la jeunesse en particulier, affirme-t-on dans un communiqué de presse.