• Le syndicat des forces de sécurité s'élève contre la «non-reconnaissance des sacrifices» de leurs membres et de leurs martyrs Le Syndicat national des forces de sécurité intérieure a fait part de son «profond mécontentement» de la non reconnaissance des «sacrifices» de ses membres et de «leurs martyrs» dans le discours du président de la République Moncef Marzouki prononcé mardi lors de sa prestation de serment devant les membres de l'Assemblée nationale constituante. Dans un communiqué dont la TAP a reçu copie, le syndicat adresse «ses félicitations à M. Moncef Marzouki pour son élection à la présidence de la République» et exprime «son profond mécontentement» de l'exclusion par le chef de l'Etat «des grands efforts consentis» par l'institution sécuritaire et qui ont contribué au succès des grandes échéances politiques en Tunisie après la révolution de la liberté et de la dignité. Le syndicat forme l'espoir qu'il ne s'agit pas «d'une omission volontaire», soulignant l'importance de «la stabilité de la situation sécuritaire qui est tributaire d'une étroite coopération entre les forces vives du pays et le système de sécurité intérieure». Le syndicat affirme que les forces de sécurité intérieure n'épargneront aucun effort pour poursuivre la défense du pays et des citoyens, conscients que la défense du peuple et de ses acquis, de l'intégrité de son territoire sont un devoir sacré.